Canicule : Une hausse de la mortalité constatée après les fortes chaleurs en septembre
grosses chaleurs•Au moins 60 décès de plus que la normale ont été recensés en France pendant la canicule du 3 au 11 septembre selon l’agence Santé publique France20 Minutes avec AFP
Une hausse de la mortalité en pleine vague de chaleur. Au moins 60 décès de plus que la normale ont été recensés en France pendant la canicule qui a frappé du 3 au 11 septembre, selon les estimations de l’agence Santé publique France publiées mercredi, un bilan qui reste à consolider.
Cet épisode de chaleur tardive, exceptionnel par son intensité et sa durée selon Météo-France, a concerné près de 30 % de la population de métropole, dans 17 départements des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Centre-Val-de-Loire, Normandie, Pays-de-la-Loire, Hauts-de-France, Ile-de-France et Nouvelle-Aquitaine.
La chaleur a provoqué la mort de 30.000 à 35.000 personnes en France entre 2014 et 2022
Les impacts sur la mortalité varient selon les départements du fait notamment de la durée et de l’intensité de l’épisode, mais aussi de la période de survenue et du type de population touchée. Lors de la première canicule de l’été (7 au 13 juillet), au moins 80 décès en excès de toutes causes ont été estimés en France, lors de la deuxième (17 au 26 juillet), au moins 30, et lors de la troisième (11 au 26 août), presque 400 de plus que la normale.
Ces estimations sont encore préliminaires, car elles s’appuient sur des données qui ne sont pas encore complètes. Surtout, elles n’évaluent pas exactement les morts directement dues aux canicules. Elles ne permettent, pour l’heure, que d’indiquer à quel point l’ensemble des décès a dépassé la normale pendant cette période.
La chaleur en été, y compris hors périodes de canicule, a provoqué la mort de 30.000 à 35.000 personnes en France entre 2014 et 2022, selon une étude antérieure de l’agence sanitaire. L’Europe est le continent qui connaît le plus grand réchauffement, jusqu’à 1 °C de plus que la moyenne mondiale.
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