Canicule : Une hausse de la mortalité constatée durant le second pic estival
Grosses chaleurs•Pas moins de 30 décès en excès ont été constatés pendant la canicule qui a eu lieu entre le 17 et le 26 juillet20 Minutes avec AFP
Durant la deuxième canicule de l’été, qui s’est étalée du 17 au 26 juillet, au moins 30 décès de plus que la moyenne en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur ont été constatés. Cette intense vague de chaleur a frappé « dix départements du Sud-Est », des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Corse, Occitanie et Provence-Alpes-Côte-d'Azur, soit « 11,8 % de la population » de l’Hexagone, entre 3 et 7 jours selon les départements.
Selon les estimations provisoires de Santé publique France (SPF), « au niveau national, aucune surmortalité n’est observée pendant cet épisode ». Les estimations de SPF sont encore préliminaires à plusieurs titres. Elles se basent, par exemple, sur des données de mortalité qui ne sont pas encore complètes. Surtout, elles n’évaluent pas exactement les morts directement dues aux canicules. Elles ne permettent, pour l’heure, que d’indiquer à quel point l’ensemble des décès a dépassé la normale pendant cette période.
Au moins 80 décès en excès lors de la première canicule estivale
Phénomène dont la fréquence est amplifiée par le réchauffement climatique, une canicule se définit par une période de chaleur prolongée sans interruption, le jour et la nuit, pendant plusieurs jours.
« Aucun accident du travail mortel en lien possible avec la chaleur n’a été notifié » par la direction générale du travail dans la zone et période concernée, a également indiqué Santé publique France.
Lors de la première canicule, du 7 au 13 juillet, « au moins 80 décès en excès toutes causes confondues » avaient été estimés dans les départements concernés, soit une vingtaine de départements français. L’agence faisait alors état de deux décès pouvant être considérés comme des accidents de travail liés à la chaleur.