WEBTwitter: Un compte pédopornographique suspendu après les avertissements des internautes

Twitter: Un compte pédopornographique suspendu après les avertissements des internautes

WEBC'est semble-t-il la première fois en France qu'une telle mobilisation a lieu pour dénoncer un compte Twitter...
Les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, très prisés des manifestants, ont été l'un des vecteurs du "printemps arabe".
Les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, très prisés des manifestants, ont été l'un des vecteurs du "printemps arabe". - Loic Venance afp.com
Annabelle Laurent

Annabelle Laurent

«Account suspended» s’affiche désormais à la place de la timeline de @many501611. Le compte Twitter qui diffusait des images à caractère pédopornographique a été suspendu après avoir été repéré peu après 17h par de nombreux tweets. @Leila_Bichon a été une des premières à se mobiliser.

« On stop les blagues les twittos la c'est du serieux ! Signalez moi ce pourri > @many501611 RT — Swany Lizii NMG(@Leila_Bichon) Août 9, 2012  »

Des centaines d’utilisateurs français et étrangers ont suivi, en «signalant comme spam» le compte, utilisant une fonction du réseau de micro-blogging qui est programmée pour provoquer une suspension automatique au bout d’un certain nombre de clics.

Une plate-forme du ministère de l’Intérieur dédiée à la dénonciation

D’autres internautes ont également tweeté l'adresse Internet de la plate-forme officielle du ministère de l'Intérieur mise en place en janvier 2009 et dédiée à la dénonciation de contenus illicites sur Internet, dont la pédopornographie.

Le service a reçu plusieurs dizaines de milliers de signalements depuis son lancement mais n’avait jamais eu autant de signalements concernant un compte Twitter, d’après l’AFP.

Le rôle qu’a joué la mobilisation des internautes dans la suspension du compte n’est pas clair. La disparition de @many501611 peut-être aussi bien due aux signalements en masse de la «twittosphère», qu’à la plate-forme officielle du ministère de l’Intérieur ou à l’intervention de la justice française par un autre moyen.