WEBQuand le Web se prête au jeu

Quand le Web se prête au jeu

WEBRetour sur la grande tendance du web'10, le «social gaming»...
Zynga, l'une des principales plateforme de social gaming, a son stand à la conférence le web'10 le 9 décembre 2010 à Paris
Zynga, l'une des principales plateforme de social gaming, a son stand à la conférence le web'10 le 9 décembre 2010 à Paris - Charles Dufresne
Mélissa Bounoua et Charles Dufresne

Mélissa Bounoua et Charles Dufresne

Au terme de deux jours de conférences du Web'10 où le rythme effréné et la neige n'auront finalement pas eu raison de l'événement organisé par Loïc et Géraldine le Meur, les jeux sociaux en ligne semblent avoir attiré l'attention des 3000 intervenants venus du monde entier.

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Les réseaux sociaux pimentent les jeux en ligne

Si le thème de l'année était les plateformes, le social gaming a occupé une place importante. Mais, un jeu social c'est quoi? Du casual gaming auquel on ajoute des fonctionnalités de réseau sociaux ou qui sera implanté directement sur les sites, comme Farmville avec Facebook. «Facebook forme et définit le futur de l'Internet» a annoncé Ethan Beard, le numéro 3 de Facebook à Michael Arrington, journaliste américain chez techcrunch pendant LeWeb'10. Cela pourrait être la prochaine étape.

Selon la blogueuse Veronica Belmont qui travaille pour le magazine Qore, qui dépend du Playstation network, «le jeu social est le futur du Web». Elle explique que la combinaison des réseaux sociaux où les internautes passent beaucoup de temps, et le plaisir de jouer à plusieurs rend l'usage moins «hardcore». «Toute la famille peut y jouer, des petits-enfants aux grands parents».

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Au Japon, les applis mobiles sont très populaires, Tomoko Namba, PDG de DeNa a exposé son modèle économique: DeNa construit sa réussite sur de la monnaie immatérielle drainée par un jeu social sur téléphone portable qui permet aux utilisateurs d'offrir des vêtements à leurs avatars et de les customiser.

Entre ces conférences, Loïc Le Meur, aura revêtu la tenue d'un «Angry bird», à l'image du très populaire jeu en ligne. Angry Birds créé par Rovio, à la base destiné aux smartphones, est progressivement déployé sur consoles avec des versions customisées pour Halloween et Noël. Déguisé en petit oiseau colérique, Loic Le Meur est rapidement devenue un mini mème en quelques heures sur twitter).

Faire un partenariat avec un réseau social puissant, voilà la stratégie développée par Zynga, l'une des plus importantes entreprises de jeux en ligne et présentée par David Ko, responsable des développements mobiles au Web'10. Zynga est, entre autres, créateur de Farmville, Mafia Wars et c'est avec Facebook que la société a décollé. Ils cherchent maintenant à diversifier leurs partenariats et évoque le développement d'un système proche de Facebook connect, «zynga connect».

Du côté de Microsoft, Julien Codorniou a parlé de Windows Phone 7, le système d'exploitation de Microsoft pour mobile couplé avec la xbox 360, console de la marque de Richemond.

>>Voir l'interview de Julien Codorniou

Combien tu joues?

«Le futur aura plus d'applications sponsorisées par des revenus publicitaires, comme Angry Birds», à expliqué Mikael Hed, PDG de Rovio et créateur du jeu Angry Birds. Pour Sebastien de Halleux, responsable chez EA, «acheter une pomme virtuelle peut avoir une valeur sociale». 90 millions d'objets virtuels (comme de la nourriture de chat sur Petsociety.com) sont vendus chaque jour sur tous les jeux développés par sa société Playfish. Un nombre approchant le nombre de ventes quotidiennes sur le site Ebay, l'un des premiers sites à avoir été rentable dans l'histoire d'Internet.

Le réseau de Mark Zuckerberg développe en ce moment même Facebook Credits, un système permettant d'acheter des biens virtuels. Les utilisateurs utilisent cette monnaie pour acheter et faire des échanges dans les jeux. «C'est le tout début mais on va essayer de convaincre les utilisateurs de l'utiliser» explique Ethan Beard de Facebook.