STREAMINGE. Leclerc lance sa plateforme de streaming musical : « Réglo Musique »

E. Leclerc lance sa plateforme de streaming musical : « Réglo Musique »

STREAMINGL’offre vise en prioriré les porteurs de la carte de l’enseigne de distribution…
La plateforme Réglo Musique de E. LEclerc.
La plateforme Réglo Musique de E. LEclerc. - capture d'écran
Joel Metreau

J.M.

C’est dans un marché du streaming musical déjà bien embouteillé, qu’un nouvel acteur a fait son apparition jeudi. Aux côtés de Spotify, Apple Music ou encore Deezer pour ne citer que les plus renommés, il faudra désormais compter avec E. Leclerc. L’enseigne vient de lancer «Réglo Musique», un nom décliné de son offre de téléphonie «Réglo Mobile», qui ambitionnait en 2013 de «casser les prix» dans le secteur.

«Avec Réglo Musique, notre positionnement, c’est de s’adresser en priorité aux clients Leclerc, avec l’offre la moins chère du marché, pointe Hugo Bélit, adhérent responsable des espaces culturels E. Leclerc. Le prix facial, c’est 9,99 euros par mois. Mais les possesseurs de la carte Leclerc verront cette offre descendre à 5,99 euros grâce aux 4 euros offerts tous les mois en tickets E.Leclerc.»

Via iOS et Android, avec un mode hors connexion

Réglo Musique est ainsi accessible via une application iOS ou Android, peut être chargé sur trois supports différents (tablette ou mobile) et propose un mode hors connexion. Pour créer Réglo musique, Leclerc a fait appel à la start-up Snowite, qui a également créé l’offre d’un concurrent de l’enseigne, Fnac Jukebox.

L’offre d’E. Leclerc se targue d’avoir quasiment le même nombre de titres, par millions, que son concurrent. «C’est plus difficile de comparer avec Spotify,qui couvre différents pays, justifie Hugo Bélit, mais qui est moins pertinent pour les Français, par exemple en proposant de la country américaine.»

Un lancement pour compenser la baisse du marché des disques physiques ? «C’est une réalité, depuis une dizaine d’années, remarque Hugo Bélit, mais Réglo Musique a été mis en oeuvre cette année parce que l’usage des clients a changé. Aujourd’hui, on ne télécharge même plus la musique à l’acte, mais on y a davantage accès par abonnement.»