WEBSix grands studios hollywoodiens portent plainte contre MegaUpload

Six grands studios hollywoodiens portent plainte contre MegaUpload

WEBIls poursuivent la plateforme d’échange de fichiers, fermée par le FBI en 2012, pour atteintes à la propriété intellectuelle. Leur manque à gagner est estimé à un demi-milliard de dollars…
Anaëlle Grondin

A.G.

Les poids lourds d’Hollywood ont bien l’intention de faire payer MegaUpload et son créateur Kim Dotcom. Alors que le site, qui permettait le partage illégal de films a été fermé il y a deux ans par le FBI, six grands studios de cinéma américains ont porté plainte lundi contre la plateforme et son fondateur pour atteintes à la propriété intellectuelle, rapporte Variety.

Kim Dotcom lui-même l’a confirmé sur son compte Twitter:

« Breaking: The @MPAA is suing me & #Megaupload. Read how the @MPAA and Chris Dodd forced Obama to destroy Megaupload: http://t.co/3X6XEAt6ni — Kim Dotcom (@KimDotcom) 7 Avril 2014 »

Les plaignants sont Twentieth Century Fox Film, Disney Enterprises, Paramount Pictures, Universal City Studios Prods., Columbia Pictures Industries et Warner Bros. Entertainment, tous membres de la Motion Picture Association of America (MPAA). La plainte ne précise pas les sommes demandées par les studios en réparation. Toutefois, les autorités américaines ont estimé que MegaUpload était à l’origine d’un demi-milliard de dollars de manque à gagner pour les studios de cinéma et les maisons de disques.

Demande d’extradition de la part des Etats-Unis

Né en Allemagne mais installé depuis 2010 en Nouvelle-Zélande, Kim Dotcom, le sulfureux fondateur de MegaUpload, est sous le coup d’une demande d’extradition américaine. L’examen de cette demande d’extradition a été maintes fois reporté. L’audience a été repoussée au 7 juillet, selon la justice néo-zélandaise.

Les Etats-Unis accusent les responsables de MegaUpload d’avoir frauduleusement amassé 175 millions de dollars (127 millions d’euros) en proposant des copies piratées de films de cinéma, de séries télévisées et d’autres contenus. Si Kim Dotcom et ses trois co-accusés sont renvoyés aux Etats-Unis, ils risquent une peine de prison allant jusqu’à vingt ans.