Que pensez-vous des surnoms au travail ?
VOTRE VIE, votre avis•D’après une étude américaine, les surnoms que l’on se donne au travail joueraient sur la santé mentale des travailleursYoussef Zein
Il y a les diminutifs (Laurent qui devient « Lolo ») et les pseudos ( « Le cycliste » parce que vous avez le malheur de vous déplacer à vélo, « Harry » pour le brun à lunettes du service...). Deux catégories qu'on peut ranger dans un seul et même sac, celui des surnoms. Qu'on le porte avec joie ou qu'on le supporte dans la douleur, avoir un petit nom au travail joue concrètement sur notre état d’esprit quotidien. Selon une série études menées par la revue américaine Harvard Business Review, les surnoms seraient des indices de nore bien-être en entreprise. Plus de 1.000 salariés ont été interrogés pour venir aux conclusions suivantes : quand les salariés appellent leurs supérieurs par un surnom, ils se sentent plus confiants et respectés. Mais quand ce sont les managers qui donnent des surnoms à leurs subordonnés, l’effet serait totalement inverse : les subordonnés perçoivent cette familiarité comme un manque de respec et peuvent perdre en assurance.
Des milliers d'offres d'emploi à seulement un clicDe nombreuses dérives
Employés pour rabaisser ou blesser, les sobriquets déplaisants cachent souvent des situations de harcèlement ou de violence. En 2013, une étude commandée par le Conseil Supérieur de l’Égalité Professionnelle entre les femmes et les hommes révélait que près d’une femme sur deux a déjà été interpellée par un homme usant d’un surnom sexiste au travail (sur 150.000 femmes et hommes interrogés).
Et vous, utilisez-vous des surnoms au travail ? Que pensez-vous du fait de s’en donner en entreprise ? Donnez-vous un surnom à vos supérieurs ? Est-ce que vos collègues ou votre manager vous en attribuent un ? Quels sont les pires surnoms que vous avez entendus ou aux ?