Connaître ses droits et les défendre n'est malheureusement pas à la portée de tout le monde, a fortiori dans le milieu professionnel où la perspective du chômage peut facilement faire taire les protestations… C'est là que les organisations syndicales interviennent. Leurs missions : informer, accompagner, protéger et défendre les intérêts des travailleurs. Et pour que l'adhésion ne représente pas un frein financier, la législation prévoit une déduction fiscale.

66 % de déduction

Salariés et fonctionnaires en activité, sans emploi ou retraités, mais aussi militaires peuvent prétendre au crédit d'impôt de cotisation syndicale à condition d'adhérer à une organisation professionnelle représentative. Seule condition : les employés et fonctionnaires en activité ne doivent pas avoir opté pour la déduction des frais réels de l'impôt sur le revenu.
Dans ce cadre, la législation permet alors de déduire 66 % de vos cotisations annuelles, sous réserve que leur montant ne dépasse pas 1 % de votre revenu brut imposable (calculé à partir des salaires et pensions). Ce n'est d'ailleurs en principe pas un souci puisque bon nombre de syndicats fixent le prix des adhésions à 0,75 % du salaire.
Si vous avez oublié de déclarer ces dépenses, sachez que vous pouvez corriger votre déclaration de revenus en ligne jusqu'au 4 décembre ! Le montant total des cotisations syndicales doit être inscrit dans la case 7AC, 7AE ou 7AG du formulaire. Et comme il s'agit d'un crédit d'impôt et non d'une réduction d'impôt, si la ristourne dépasse l'impôt dû, le solde vous sera restitué !