Les 20 start-up dans lesquelles il faut postuler en 2023
mon CV en PJ•LinkedIn présente son top 20 des start-up françaises de 2023Youssef Zein
Dans la grande jungle de l’entrepreneuriat, certaines pousses prennent mieux la lumière que d’autres. Verkor, Green-Got, Akur8 : ces noms ne vous disent peut-être rien, mais nul doute que vous ne tarderez pas à entendre parler de ces start-up figurant dans le top 20 des pépites françaises dévoilé par LinkedIn ce mercredi 27 septembre. « L’objectif de ce classement est de mettre en avant les start-up qui ont le vent en poupe et qui recrutent. L’idée est de donner le pouls du marché de l’emploi et d’offrir un large panel d’opportunités professionnelles aux membres qui cherchent du travail ou qui souhaitent se réorienter », explique Sandrine Chauvin, directrice de la rédaction internationale de LinkedIn. Pour son sixième classement annuel, le réseau social des professionnels s’est appuyé sur des données maison, telles que la croissance des effectifs, le niveau d’intérêt des personnes en recherche de poste ou encore la capacité à attirer des talents. De la fashion à la green tech (l’application des nouvelles technologies à la protection de l’environnement), en passant par les IA, l’alimentaire ou encore les banques et assurances, petit tour d’horizon de ces sociétés prometteuses où vous devriez songer à lâcher un CV.
Des entreprises au cœur des problématiques contemporaines
Le top de cette année affiche des tendances pour le moins d’actualité. Malgré l’omniprésence des banques et assurances et l’arrivée de l’IA, la green tech est la grande gagnante de ce classement puisqu’elle en occupe 9 places ! Green-Got, (banque écoresponsable) est au sommet du classement, Greenly, (planificateur de réduction du bilan carbone des entreprises) est présent pour la deuxième année consécutive… Une progression en phase avec les évolutions de la société d’après Sandrine Chauvin : « C’est notamment lié aux nouvelles réglementations, qui imposent des mesures d’impact carbone. Mais ces sociétés répondent aussi aux évolutions sociétales et aux nouveaux modes de consommation. Trois tendances se dégagent sur les start-up green tech du classement : les produits d’investissements financiers sur la transition écologique avec Green-Got, l’évaluation du bilan carbone avec Greenly et la montée en puissance des entreprises qui investissent dans la mobilité verte avec Verkor. »
La fashion française n’est pas non plus en reste. Pour Sandrine Chauvin, la popularité de ces sociétés n’entre pas en contradiction avec ces préoccupations écologiques : « Leur présence n’est pas antinomique. D’un côté, Wethenew propose de la seconde main et From Future travaille à partir de matériaux nobles et de qualité. »
A une époque la question du bien-être au travail devient centrale, la nouvelle filière à faire son entrée dans le classement est la gestion de la santé mentale. Cette apparition est remarquée, avec une arrivée surprise sur le podium de Moka. care, service d’accompagnement de la santé mentale des employés : « Tout comme l’IA, il faut s’attendre à en voir de plus en plus. Ce thème se développe dans les entreprises, mais on ne devrait pas tarder à voir apparaître de plus en plus sociétés qui développent ce type de services pour les particuliers », explique Sandrine Chauvin.
Au recrutement, une large palette de profils sollicités
Côté recrutement, ce classement s’adresse à des profils typiques de travailleurs, bien que leur localisation ne pèse plus autant qu’auparavant. Là où le mot start-up était indissociable de la région parisienne, cette tendance semble changer puisque le top met en avant les start-up provinciales qui en représentent désormais le quart. Les sélections des années précédentes étaient quant à elles très largement dominées par les sociétés franciliennes : « Certaines sont dans la banlieue de Lille, à Montpellier, à Lyon… Il était grand temps que les centres d’innovation se diversifient en France ! », ajoute Sandrine Chauvin.
Bien que l’on puisse dégager des filières tendances dans le classement, celui-ci présente une grande variété d’entreprises à la recherche de profils variés : « Ces 20 fleurons ont prévu de recruter près de 1.000 personnes au cours des douze prochains mois dans un panel de métiers différents. Dans le secteur de la tech, par exemple : développeur Web, data scientist, ingénieur logiciel, ingénieur full stack. Les expertises liées à la gestion financière de l’entreprise semblent être aussi largement demandées : analyste d’affaires/gestionnaire des affaires, analyste financier ou encore X-ops. »
Avec l’arrivée en force de la green tech, d’autres profils plus atypiques sont aussi prisés : « le métier de comptable carbone semble être un talent rare, très recherché – une fonction qui sera probablement de plus en plus sollicitée pour répondre aux nouveaux enjeux des rapports extra-financiers », explique Sandrine Chauvin. Pour les candidats, il ne reste plus qu’à visiter les offres de ces start-up… sur LinkedIn cela va de soi. C’est d’ailleurs l’un des critères fixés par la plateforme pour figurer dans le top 20. Dans l’impitoyable jungle du recrutement, LinkedIn compte bien rester le roi.
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