Y a de plus en plus de zumba dans l'air
société Entre la danse et la gym, cette discipline fait un carton dans les salles de sportJulie Duquenne
C'est LE phénomène à la mode. Et la plupart des salles de fitness ou studios de danse l'ont bien compris puisqu'ils sont désormais une vingtaine à Toulouse à proposer des cours de Zumba. A mi-chemin entre la danse latine et le cardio-training, ce programme est né par hasard en Colombie au milieu des années quatre-vingt-dix. Après avoir oublié sa musique habituelle pour assurer son cours d'aérobic, un certain Beto Perez aurait improvisé avec des cassettes de salsa et de merengue qui se trouvaient dans son sac à dos. Quinze ans plus tard, cette histoire a fait le tour du Globe, entraînant plus de 12 millions d'adeptes et la création d'une marque déposée : Zumba.
Des kilos en moins
Et depuis l'an dernier, la Ville rose n'échappe plus à la règle : une quinzaine de professeurs se sont formés proposant des cours qui affichent quasiment tous complets. La recette du succès ? « Ni tout à fait un cours de gym, ni complètement un cours de danse : la Zumba est une fête, atteste Julie Albaladejo, professeure à l'association Lunares. Les pas sont simples et ludiques ; du coup, ça plaît à tout le monde parce qu'il n'y a pas de prise de tête ». Sur des airs latinos, les élèves – majoritairement issus de la gente féminine — apprennent ainsi quelques rudiments de salsa, reggeaton, mambo ou cumbia tout en sculptant leurs silhouettes. Chez Biotonia, à Blagnac, où l'on se félicite d'avoir été les premiers à importer le concept dans la région dès mars 2010, on promet ainsi qu'on peut perdre quatre kilos en huit cours. « La Zumba est un sport complet : on travaille aussi bien les fessiers que la taille », assure Laety, qui enseigne la discipline depuis près d'un an. Mais pas question pour autant de la comparer à la gym suédoise et autres body attack, car la Zumba c'est avant tout « 70 % de danse » pour seulement « 30 % de fitness ».