Les parents d’enfants autistes à rude école

Les parents d’enfants autistes à rude école

« Maman d’un petit garçon autiste, je cherche à regrouper des parents afin de créer une classe d’intégration scolaire (Clis). » Ce message simple, c’est celui de Nathalie et de son compagnon Laurent. Depuis ce week-end, ils couvrent d’affiches les commune
© 20 minutes

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«Maman d’un petit garçon autiste, je cherche à regrouper des parents afin de créer une classe d’intégration scolaire (Clis). » Ce message simple, c’est celui de Nathalie et de son compagnon Laurent. Depuis ce week-end, ils couvrent d’affiches les communes périphériques de leur lieu de résidence, Cornebarrieu. Mère d’un petit garçon de 5 ans, diagnostiqué autiste à l’âge de 2 ans, Nathalie cherche une solution pour que son enfant puisse continuer à aller à l’école. « Aujourd’hui, il est scolarisé en maternelle classique avec l’aide d’une assistante de vie scolaire, mais on sait qu’au CP on ne nous le prendra plus », déplore Laurent. Pour ne pas sortir du circuit traditionnel, l’idée de regrouper d’autres parents d’enfants autistes dans le but de créer une classe spécifique a germé dans leur esprit. « Il n’en existe que deux dans le département et les listes d’attente sont longues. Si on se regroupe avec d’autres parents, on pourra se présenter aux autorités compétentes et avoir assez de poids pour qu’elles créent une nouvelle Clis », poursuit Laurent, dont l’ambition est d’arriver à convaincre les maires, les directeurs d’école et l’inspection académique. Soutenus par l’association Sésame Autisme, il leur reste à trouver d’autres parents. Face au véritable parcours du combattant pour faire scolariser leur enfant, beaucoup abandonnent en cours de route. B. C. Contact : launathdupont@ wanadoo.fr ou 06 76 90 58 53.

clis Les classes d’intégration scolaire, en général limitées à cinq élèves, sont intégrés aux écoles traditionnelles. Il en existe plusieurs dans le département, mais deux seulement sont spécifiques « autisme ».