Avoir « le plus vaste réseau de France de vélos en libre-service après Paris ». C’est l’ambition affichée par Tisséo qui, ce mercredi, a choisi (sagement diront les Parisiens) de reconduire, pour douze ans, son contrat avec JCDecaux, l’opérateur historique des VélÔToulouse depuis leur lancement en 2007. Le nom du gestionnaire, qui décroche ainsi un contrat avoisinant les 100 millions d’euros, c’est un peu la seule chose qui ne va pas changer pour les usagers.

Déjà, et c’était la condition fixée, la moitié minimum de la flotte devra être constituée de vélos électriques. Ensuite, le nombre de stations va passer de 283 actuellement à 475, grâce à l’implantation de 117 « racks » supplémentaires dans les faubourgs, soit 700 vélos de plus. Puis, fin 2025, environ 75 nouvelles stations doivent faire leur apparition dans d’autres communes de l’agglomération (Blagnac, Balma, Colomiers, Labège, Ramonville ou Saint-Orens par exemple) candidates à leur accueil.

Mise en service en septembre 2024

Evidemment, ce changement de braquet ne se fera pas en un jour, le nouveau contrat ne rentrant en vigueur qu’en mai 2024. Pour accueillir les engins électriques, il va falloir changer toutes les stations. La « transition », va d’ailleurs vous faire préférer la marche puisqu’un arrêt total du service est envisagé, pour « deux mois maximum », durant l’été 2024.

Les tarifs définitifs des VélÔToulouse « deuxième génération » ne sont pas encore arrêtés mais l’abonnement annuel pour les vélos mécaniques devrait rester à 25 euros. Pour les vélos électriques, il tournera autour de 80 euros.

Selon Tisséo, 10.000 trajets à vélos en libre-service sont effectués actuellement chaque jour à Toulouse. Avec le nouveau déploiement, l’objectif est de 13.000 trajets.