Grève du 23 mars : Trente-cinq personnes interpellées en marge de la manifestation à Toulouse
Débordements•Des affrontements et de nombreuses dégradations de mobilier urbain ont eu lieu en marge de la manifestation contre les retraites jeudi en fin de journée à ToulouseB.C.
Ce vendredi matin, les stigmates des débordements de la veille sont bien visibles dans le centre-ville de Toulouse. La veille, en marge de la manifestation contre la réforme des retraites, des affrontements ont eu lieu entre les forces de l’ordre et des « black blocks », mettant fin au défilé du cortège, pris dans les gaz lacrymogènes.
Un peu partout dans les rues de la Ville rose, des poubelles ont été incendiées, des abris bus ou des feux de signalisation démontés. « Trente-cinq personnes ont été interpellées dans la journée d’hier. Plusieurs fonctionnaires de police ont été blessés ainsi qu’une personne en marge de la manifestation », indique dans un bilan temporaire Pierre-André Durand, le préfet de la Haute-Garonne qui « condamne fermement les exactions ».
« Des actes inadmissibles » pour Jean-Luc Moudenc
Le représentant de l’Etat indique que ces activistes ont procédé à jets de boules de pétanques, de pavés, de bris de ciment, d’objets métalliques de toutes sortes, « conduisant la police à user de grenades lacrymogènes en réponse ».
Des dégradations condamnées aussi par le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, qui évoque « des actes inadmissibles » de « casseurs » et appelle « au calme, à l’apaisement et à la reprise d’un dialogue constructif ».