ARTLes Abattoirs célèbrent le goût de la liberté de Niki de Saint Phalle

Toulouse : Les Abattoirs célèbrent le goût de la liberté de l’artiste engagée Niki de Saint Phalle

ARTJusqu’au mois de mars 2023, le musée d’art moderne de Toulouse accueille une exposition à l’artiste franco-américaine
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L'essentiel

  • Depuis vendredi et jusqu’au 5 mars 2023, le musée des Abattoirs, à Toulouse, consacre une exposition à l’artiste engagée Niki de Saint Phalle.
  • Pour la première fois, une exposition se consacrer aux années 1980 et 1990 de l’artiste autour de 200 œuvres.

Ses Nanas, rondes, féminines et colorées sont reconnaissables entre toutes. Mais les œuvres de Niki de Saint Phalle vont bien au-delà. Jusqu’au 5 mars, le musée des Abattoirs de Toulouse met en lumière deux décennies de créations de l’artiste franco-américaine, entre 1980 et 2000, dont l’aventure du Jardin des Tarots en Italie, et son engagement contre les discriminations.

Près de 200 œuvres sont visibles lors de l’exposition L’art en liberté qui s’ouvre aux visiteurs sur un immense rideau composé de dizaines de ballons évoquant l’une de ses célèbres Nanas. Monstre du Loch Ness tout en miroirs, totems de mosaïque, bestiaire coloré de la Femme serpent, sculptures tubulaires des Skinnies, des bijoux, du mobilier viennent célébrer une période « très mal connue et parfois très mal comprise » où l’artiste « est très libre », indique Annabelle Ténèze, directrice du musée d’art moderne de la Ville rose.


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Un témoignage de sa liberté d’expression, de son féminisme

Rendue célèbre dans les années soixante par ses Nanas ou ses Tirs, des tableaux-performances à la carabine, Niki de Saint Phalle est devenue durant les décennies 1980-1990 cheffe de chantier pour réaliser son chef-d’œuvre : le Jardin des Tarots, dans la campagne toscane à une heure au nord de Rome. Là, elle a construit 22 gigantesques sculptures comme autant d’arcanes.



Cette exposition est un témoignage de sa liberté d’expression, de son féminisme, son attachement à la nature et sa révolte contre toute forme d’injustice. Elle parlait « aux générations futures » et « ce focus sur les années 1980-1990 est très important » car les jeunes d’aujourd’hui comprennent « mieux les différentes choses que Niki adressait » que ses contemporains, a expliqué Bloum Cardenas, sa petite-fille, directrice de la Niki Charitable Art Foundation.