Pirakuma, chef amérindien, veut préserver son peuple yawalapiti

Pirakuma, chef amérindien, veut préserver son peuple yawalapiti

A 10 000 km de la Ville rose, au coeur du Mato Grosso brésilien, Pirakuma a le statut de chef. Hier, paré des plumes confectionnées par son peuple, cet Amérindien est venu expliquer aux Toulousains, lors d'une rencontre au Muséum, son combat pour pré...

A 10 000 km de la Ville rose, au coeur du Mato Grosso brésilien, Pirakuma a le statut de chef. Hier, paré des plumes confectionnées par son peuple, cet Amérindien est venu expliquer aux Toulousains, lors d'une rencontre au Muséum, son combat pour préserver son patrimoine, s'opposer à des projets de barrage ou encore sa lutte contre la corruption. « Je suis aussi ici pour essayer de trouver des fonds afin d'éditer un livre scolaire pour nos enfants pour pouvoir transmettre notre langue car nous ne sommes plus qu'une poignée à la parler », insiste-t-il. Son périple français, il le doit au Toulousain Serge Guiraud. Depuis des années, le président de l'association Jabiru Prod soutient activement Pirakuma et son peuple Yawalapiti. Son but : « Préserver leurs traditions, histoire de ne pas se dire dans cinquante ans en regardant une vitrine dans un musée que celles-ci ont disparu. » Après avoir réussi à faire financer une caméra qui leur a permis de tourner un film*, ils espèrent collecter des fonds et nouer des partenariats avec le Muséum et plus largement la Ville rose. W

Béatrice colin

* Présenté ce soir à 20 h 30 à la salle de la Durante d'Auzeville