Une vie après Sciences Po

Une vie après Sciences Po

Avec un taux d'embauche de 80 % dans les six mois suivant l'obtention du diplôme, les étudiants de Sciences Po Toulouse ne sont pas les plus à plaindre. Pourtant, la concurrence d'autres diplômes prestigieux, venant notamment de l'international, fait...

Avec un taux d'embauche de 80 % dans les six mois suivant l'obtention du diplôme, les étudiants de Sciences Po Toulouse ne sont pas les plus à plaindre. Pourtant, la concurrence d'autres diplômes prestigieux, venant notamment de l'international, fait rage. Celle-ci pourrait rendre, à terme, la recherche d'emploi de plus en plus difficile pour ces jeunes diplômés. C'est pour remédier à ce futur problème que la directrice de l'Institut d'études politiques de la Ville rose, Laure Ortiz, a signé hier une convention partenariale avec l'Association pour l'emploi des cadres (Apec). Cette dernière va aider les étudiants dans leur recherche d'emploi, via, entre autres, des modules de formation. « L'image de marque de Sciences Po est très franco-française. Or, nous faisons face à un marché du travail internationalisé, auquel nous devons nous adapter », explique Laure Ortiz. « Notre but est de montrer aux étudiants comment convertir leur très bonne culture générale en compétence technique », précise Nicolas Risler, consultant à l'Apec. W

H. C.