Confinement à Toulouse : Pourquoi tous les petits commerces vont pouvoir ouvrir les dimanches sans dérogation ?
SOCIETE•Alors que le ministre de l'Economie s’est dit favorable à l’ouverture des commerces le dimanche sur dérogation, en Haute-Garonne, ils sont déjà autorisés à le faire grâce à un accord signé chaque annéeBéatrice Colin
L'essentiel
- Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, a indiqué qu’il était favorable à l’ouverture des commerces les dimanches de décembre pour rattraper les pertes de chiffre d’affaires.
- En Haute-Garonne, les commerces sont autorisés à le faire dès ce week-end grâce à un accord spécifique signé chaque année et qui couvre en 2020 les cinq dimanches à venir.
- Pour l’adjoint au maire au Commerce, Olivier Arsac, cet accord « est dans les clous » et tombe « bien ».
Bruno Le Maire l’a dit, il est favorable à l'ouverture des petits commerçants les dimanches du mois de décembre afin de rattraper les pertes de chiffre d’affaires. Pour que ce soit possible, une circulaire doit être envoyée aux préfectures les incitant à faciliter les dérogations et Jean Castex doit en préciser les grandes lignes jeudi. A Toulouse, et en Haute-Garonne, ces ouvertures sont déjà possibles grâce à un accord départemental signé il y a déjà plusieurs mois.
Et elles auront lieu dès ce 29 novembre et au cours des quatre dimanches de décembre sur la base du volontariat. C’est une spécificité locale, due à un accord signé chaque année au sein du conseil départemental du commerce, entre les organisations patronales et syndicales, en accord avec l’association des maires de France et les collectivités. Il fixe les dimanches et jours fériés où tous les commerces pourront vendre leurs produits, qu’ils soient gros ou petits, de 9 h à 20 h.
«On est dans les clous»
« Le hasard fait que cela correspond avec l’autorisation de réouverture des commerces le 28 décembre. Cela démarre dès ce dimanche car nous avions inclus le dimanche du Black Friday et ça tombe bien », explique Olivier Arsac, l’adjoint au Commerce de la Ville rose. Pour ce dernier, grâce à cet accord, « on est dans les clous » pour les ouvertures dominicales.
Pour faciliter la reprise dans le respect des normes sanitaires, ce dernier a décidé de proposer aux magasins d’occuper l’espace public sur demande lorsque cela est nécessaire, que ce soit pour y installer des stands de « click and collect » ou des balisages de file d’attente.
Et pour inciter les clients à venir faire leurs courses en ville, d’ici le mois de janvier, six demi-journées de gratuité leur seront proposées dans les parkings souterrains de Toulouse.