GRAFFITIDe Hong Kong à Empalot, le graffeur CEET fait grimper ses poulets au mur

Toulouse: De Hong Kong à Empalot, le graffeur CEET fait grimper ses poulets au mur

GRAFFITIUne nouvelle fresque est en train de voir le jour dans le quartier toulousain d'Empalot, signée du graffeur CEET
Béatrice Colin

Béatrice Colin

Il y a 17 ans, Fouad CEET posait ses valises en Chine. Après avoir laissé son empreinte sur les murs du Bronx, c’est du côté de Hong Kong qu’il a commencé à peindre ses poulets. Ces « chicanos » aux formes rebondies ont fait leur apparition ces derniers jours sur le fronton d’un immeuble du quartier d’Empalot.

Une fresque haute de 40 mètres de haut qui s’inscrit dans le programme de galerie à ciel ouvert qui a vu fleurir sur les murs de Toulouse plusieurs œuvres de graffeurs renommés. Il a aussi travaillé avec les élèves des écoles environnantes pour les éveiller aux cultures urbaines en général et au graffiti en particulier.

Sortie d’un livre en septembre

Un retour aux sources pour celui qui a créé il y a quelques années une résidence d’artiste à Shenzen, «jardin orange», mais qui a vidé ses premières bombes de peinture sur le béton de la Ville rose.

« A l’époque, on ne se considérait pas comme des artistes, c’était un jeu, on était des gamins. Là, on est mieux organisé, on est des "enfandultes" », plaisante le quadragénaire. Aujourd’hui, sa résidence accueille de nombreux artistes et il fourmille de projets. Le prochain en date : la sortie d’un livre sur ses péripéties graphiques à la Réunion et dans l’Empire du Milieu, à paraître en septembre juste avant l’ouverture officielle du festival Rose Béton, lui aussi consacré aux cultures urbaines.