LOISIRSGlisse et chutes... On a testé le nouveau téléski toulousain de Sesquières

Toulouse: Glisse et chutes... On a testé le nouveau téléski de la base nautique de Sesquières

LOISIRSDepuis cette année, la base nautique de Sesquières, au nord de Toulouse, a fait peau neuve
Le téléski de Sesquières, à Toulouse.
Le téléski de Sesquières, à Toulouse. - Nicolas Stival / 20 Minutes
Nicolas Stival

Nicolas Stival

L'essentiel

  • Le Wam Park du lac de Sesquières comprend notamment deux téléskis et des jeux gonflables flottants.
  • Le nouvel exploitant vise un public familial, et veut multiplier par deux et demi la fréquentation du lieu, situé au nord de Toulouse.

Une cure de jouvence. Après 25 ans d’existence, le vénérable téléski de Sesquières, au nord de Toulouse, a laissé la place cette année à une base nautique plus moderne, ouverte jusqu’à début novembre. « L’idée, c’est que les gens se sentent en vacances le temps d’une journée », explique Xavier Villemejane, le jeune directeur du site (30 ans).

Les groupes Wam Park et Labellemontagne se sont associés afin d’obtenir auprès de Toulouse Métropole la concession pour 20 ans de l’endroit, étendu sur dix hectares, et modernisé grâce à un investissement de 1,2 million d’euros.

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« Le téléski précédent était vétuste, il n’y avait que quatre virages et il était assez bas, reprend Xavier Villemejane. Celui-ci compte cinq virages, plus faciles à prendre. Il est plus haut, ce qui permet de décoller plus facilement. C’est bien pour les débutants comme pour les plus confirmés. »

Un téléski à plusieurs vitesses, selon l’heure de la journée

L’équipement de 676 mètres côtoie un autre téléski de 118 mètres pour les cours particuliers, ainsi qu'une zone de jeux gonflables dans l’eau, des « îles flottantes » pour partager un moment en famille ou entre amis sur le lac, un espace de restauration…

Mais la vedette du lieu reste, donc, le grand téléski, qui a le bon goût d’adapter sa vitesse à la clientèle : 26 km/h entre 10h et midi, 28 km/h jusqu’à 18h, puis près de 31 km/h pour les cadors, jusqu’à 20 heures.

D’abord le kneeboard, puis les skis et enfin (éventuellement) le wakeboard

Prenons la version « pépère ». Une fois équipé (gilet de sauvetage, casque) et après un petit « briefing », façon karting, le débutant se lance en douceur sur un kneeboard. En bon français, une planche à genoux, sur laquelle il faut garder une position basse et, surtout, se laisser tirer par la corde. Toute résistance est vaine et même contre-productive. Elle se finit généralement par une chute dans l’eau (pas de panique, le bord n’est jamais loin). Le passage entre les bouées est fortement recommandé pour une trajectoire optimale.

Enhardi par cette première expérience, le bizut reproduit l’exercice avec des skis (un peu plus compliqué que le tire-fesses de montagne). L’occasion de vérifier une nouvelle fois que les enfants apprennent plus vite que les adultes… Les plus doués peuvent désormais passer sur un wakeboard, dans l’espoir un peu fou d’imiter l’habitué qui enchaîne avec aisance les figures et prend les tremplins, tout en tenant nonchalamment la corde d’une seule main.

Une année de transition

Le coût de l’heure de grand téléski, suffisante pour enchaîner kneeboard, skis et wakeboard ? 18 euros pour les 7-18 ans, 20 euros pour les adultes. Le tarif est de 9 euros pour les jeux gonflables (dès 5 ans).

2019 se veut une année de transition, avant quelques travaux pour fignoler l’accueil des clients (chalet de réception, vestiaires…). « A terme, nous voulons accueillir deux fois et demie plus de visiteurs que les installations précédentes », confie Xavier Villemejane. Soit 25.000 personnes dans la saison, au lieu de 10.000.