VIDEO. Toulouse: Devenez des «Ghostbusters» ! Une (vraie) chasse aux fantômes débute ce mercredi
SOS FANTÖMES•Pendant tout le mois de mai, les Toulousains sont invités à passer en mode « Ghostbusters » grâce à une quête gratuite et collaborativeHélène Ménal
L'essentiel
- Durant tout le mois de mai, Toulouse sera le décor chasse aux fantômes grandeur nature.
- Un smartphone suffit pour jouer à ce jeu gratuit et coopératif aux accents écolos.
Vous êtes nostalgiques de SOS Fantômes, vous écumez tous les escape games et vous en avez ras la casquette de courir derrière les Pokémon ? Vous allez adorer le mois de mai à Toulouse. Dès ce mercredi, la ville va être la proie d’entités spectrales descendues des Pyrénées pour semer la pagaille, multiplier les phénomènes étranges et perturber les réseaux Wifi. A vous de les débusquer et de les empêcher de nuire, sachant que les pistolets à proton ont largement gagné en miniaturisation depuis les années quatre-vingt et qu’un simple smartphone suffira.
Ce jeu gratuit grandeur nature a été imaginé par la jeune coopérative In Game We Trust, déjà à l’origine de l'escape game L'Echappatoire.
Transformer l’énergie maléfique
Concrètement, les joueurs devront débusquer les affichettes de fantôme disséminées durant un mois dans toute l’agglomération en résolvant les énigmes distillées sur le compte Instagram ou la page Facebook du jeu.
Chaque fois qu’une entité sera capturée, la jauge commune des joueurs en énergie PSI (en fait, les mauvaises ondes des ectoplasmes). Elle sera ensuite convertie en courant écolo par l’entreprise Ecoplasma, genre d’équivalent écolo de la multinationale Umbrella Corporation de Resident Evil. « De notre côté, au fur et à mesure que la jauge augmentera, on va s’amuser à construire réellement une pile », confie Batiste Carpinetty, l’un des co-créateurs d’In Game we Trust.
Sinon, à ce stade, il n’y a rien à gagner pour les chasseurs de fantômes. L’idée est de créer des collaborations et une communauté, et de découvrir, pourquoi pas en sortant du boulot, « des coins et des quartiers de Toulouse où n’a jamais les pieds ».