VIDEO. Toulouse: Quatre sports hors normes à pratiquer près de chez vous
DECOUVERTE•A Toulouse, il est possible, entre autres, de combattre au sabre laser, de s’adonner au sepak tekraw, de pratiquer le quidditch ou le football gaéliqueNicolas Stival avec Naia Avendano Blanes
L'essentiel
- Moins guindé que l’escrime, le combat de sabre laser est en plein développement, notamment à Toulouse.
- Très acrobatique en Asie du Sud-Est, le sepak takraw peut être pratiqué par M. et Mme Tout-le-Monde dans la ville rose.
- Le quidditch version « Moldus » est beaucoup plus terre à terre que dans « Harry Potter ».
- Encore confidentiel en France, le football gaélique est l’occasion de pratiquer plusieurs sports en un.
Vous êtes Toulousain(e) et vous en avez marre du foot, du tennis ou du rugby ? Voici quatre disciplines qui vous permettront de découvrir d’autres horizons.
Le sabre laser, pour se prendre pour un Jedi
Depuis 2017, la Fédération française d’escrime (FFE) reconnaît les combats de sabre laser comme un sport. A Toulouse, l’Enclave du dernier ordre est en discussion avec la FFE pour une éventuelle affiliation. L’association existe depuis 2016, et propose des cours avec des professeurs. « Nous sommes une trentaine d’adhérents, avec une mixité d’âge et de sexe », explique sa secrétaire Maurane Delhoume.
Pour se mettre dans la peau d’un Jedi, « pas besoin de qualités particulières », assure la jeune femme. Les curieux peuvent venir assister aux cours donnés aux Argoulets, le samedi de 17 à 19 h. L’adhésion est de 50 euros par an (30 euros pour les étudiants et les personnes au chômage ou au RSA). Casques et plastrons sont prêtés, comme les sabres pour les débutants. Ensuite, l’arme coûte quelque 80 euros, et les gants environ 30 euros.
Outre les combats aux entraînements, l’Enclave du dernier ordre propose des combats chorégraphiés ou « clash moves » lors d’événements tels que le Toulouse game show.
Le sepak takraw, pour se prendre pour un acrobate
En Asie du Sud-Est, ce sport qui se pratique entre deux équipes de trois joueurs, est aussi populaire que spectaculaire. En France, ils ne sont qu’une centaine de licenciés et licenciées, dont une quinzaine à l’association de sepak takraw à Toulouse, à pratiquer ce mélange de badminton, pour le terrain, de volley, pour les règles, et de football, pour la façon de jouer avec le pied ou la tête. Le tout, avec une balle en rotin tressé.
« On peut penser qu’il y a besoin d’une grande souplesse et d’agilité, mais ce n’est pas obligatoire, sauf pour le poste d’attaquant, souligne Florian Guérin, trésorier adjoint de l’ASTT. Tout le monde est le bienvenu. »
Les entraînements ont généralement lieu deux fois par semaine, le lundi de 18 à 21 h au gymnase de l’école Pierre-et-Marie-Curie, et le jeudi de 20 à 22 h à celui du collège Maurice-Bécanne. La cotisation est de 60 euros par an.
Le quidditch, pour se prendre pour Harry Potter (ou Viktor Krum)
Dans le quidditch français, Toulouse, avec sa trentaine d’adhérents, est un lieu qui compte. Troisième de la coupe de France ce dimanche à Bordeaux, le club est qualifié pour la prochaine coupe d’Europe, au mois de mai en Belgique.
Discipline mixte tout droit sortie de la saga Harry Potter, elle a forcément été adaptée au monde des Moldus, les non-magiciens incapables de voler : équipes de sept joueurs, « balais » en plastique, et insaisissable vif d'or changé en balle de tennis dans une chaussette jaune, accrochée au dos d’un joueur neutre.
« Au niveau cardio, c’est un peu comme le basket, avec pas mal d’allers-retours, détaille Guillaume Tu, président du Toulouse muggle quidditch. Le batteur doit viser et tirer avec le cognard. On a aussi droit aux plaquages à une main. » Les entraînements ont lieu le jeudi de 18h30 à 20h30 et le dimanche de 14h à 17h aux Argoulets. La cotisation annuelle est fixée à 85 euros.
Le football gaélique, pour se prendre pour un Irlandais
Fans de football gaélique, hommes comme femmes, vous avez également rendez-vous aux Argoulets, cette fois le samedi de midi à 15 h. Pour résumer (très) grossièrement, il s’agit d’un mélange de foot (le ballon est rond) et de rugby, avec une pincée de basket.
« On joue à la main et au pied, c’est très facile à apprendre, assure Simone Deslarzes, milieu américaine des très cosmopolites Tolosa Gaels. A mon poste, il faut courir et donc être endurant. »
aEn Irlande, le sport national oppose deux équipes de 15 joueurs sur un terrain de 140x90 m. En Europe continentale, où le nombre de pratiquants est infiniment moindre, chaque formation présente onze éléments (sept pour les filles) sur une pelouse de football, aux dimensions plus petites. Le tarif de l’adhésion ? 50 euros pour les hommes, 40 pour les femmes.