Vous irez bientôt probablement prendre l’avion à « l’Aéroport Toulouse-Blagnac/Dominique-Baudis ». L’idée de cet hommage à l’ancien maire de la Ville rose, décédé le 10 avril 2014, est en piste depuis un an. Mais elle se précise ce vendredi avec l’annonce d’un accord unanime entre les quatre actionnaires locaux de la plateforme.

La Chambre de commerce de Toulouse (actionnaire à 25 %), le département de la Haute-Garonne (5 %), la région Occitanie (5 %) indiquent qu’ils vont soumettre au prochain Conseil de surveillance « d’accoler la signature "Dominique-Baudis" à la dénomination aéronautique Aéroport Toulouse-Blagnac (ATB) ». Le nom de l’homme politique serait de plus inscrit au fronton du bâtiment principal.

Solution low-cost

Comme Blagnac resterait mentionnée, son maire, Joseph Carles, a donné son blanc-seing. Par ailleurs, les actionnaires du cru plaident que ce simple rajout à l’avantage de ne pas entraîner de surcoût de réédition de la documentation aéronautique.

Deux autres actionnaires restent à convaincre. L’Etat (10,01 %) et surtout le consortium chinois qui est aux manettes, Casil Europe (49,99 %). Son président, Mike Poon, avait toutefois indiqué en juin, dans une interview à La Dépêche du Midi, qu’il respecterait ce souhait. Le vote aura lieu le 19 décembre.

Avec 9,2 millions de passagers accueillis en 2017, l’aéroport Toulouse-Blagnac est le troisième le plus fréquenté en France en dehors de Paris.