Toulouse: Durant trente-et-un jours, le street art redonne des couleurs aux murs de la Ville rose
ART•Jusqu’au 15 juillet, 31 œuvres éphémères mettent à l’honneur des street-artistes toulousains à l’occasion de l’événement #31street, en forme de musée à ciel ouvert…B.C.
Des graffitis sur les murs du marché des Carmes ou encore de la Chambre de commerce et d’industrie. Ce n’est pas la dernière trace laissée par des militants anti-capitalistes mais bien l’œuvre d’artistes réalisée avec la bénédiction des responsables de l’institution à l’occasion de l'événement artistique #31street.
C’est même eux qui ont eu l’idée de faire appel à une dizaine de références toulousaines du street art, parmi lesquels les graffeurs Soone, Reso ou encore Monde, mais aussi Chat Maigre connu pour avoir « stické » des radars et les ascenseurs du métro toulousain.
Ou encore James Colomina dont les sculptures rouges interpellent sur notre société et qui sont installées pour l’occasion à la chambre de commerce et au conseil départemental.
Oeuvres éphémères
Au total, 31 œuvres éphémères ont été réalisés et seront présentes dans les rues de la Ville rose jusqu’au 15 juin. Il suffit pour cela d’ouvrir les yeux, comme rue d’Alsace, où des bancs en béton ont pris des couleurs grâce à Reso.
Ce dernier a pris les rênes de cette première édition. « C’est complémentaire de tout ce qui existe déjà à Toulouse. On n’y trouve pas que du graffiti, il y a aussi du collage, des adhésifs. toutes sont éphémères », explique l’artiste.
« Notre objectif est de valoriser le patrimoine toulousain et ainsi de favoriser le tourisme en centre-ville. Nous voulons faire de Toulouse un musée à ciel ouvert, que les gens se déplacent en ville, la tête en l’air », plaide Michel Lacroix, le président de la commission Tourisme et commerce à la CCI.