VIOLENCES URBAINESVIDEO. Treize émeutiers jugés vendredi en comparution immédiate à Toulouse

VIDEO. Toulouse: Treize émeutiers jugés vendredi en comparution immédiate

VIOLENCES URBAINESDes échauffourées opposent des jeunes du quartier du Grand Mirail aux forces de l'ordre...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Trois personnes interpellées dans la nuit de mardi à mercredi dans le cadre des violences urbaines qui se sont déroulées dans le quartier du Grand Mirail à Toulouse, seront jugées vendredi en comparution immédiate, a indiqué jeudi soir le parquet.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Des comparutions qui s’ajoutent à dix autres dossiers de personnes interpellées lundi et qui comparaîtront à la même audience, pour ces échauffourées qui opposent depuis dimanche des jeunes de ce quartier à la police.

Le procureur de la République de Toulouse a précisé dans un communiqué de presse que trois autres individus arrêtés mardi ont fait l’objet d’une mesure de travail non rémunéré pour l’un, d’une condamnation à trois mois d’emprisonnement ferme et confiscation de son véhicule dans le cadre d’une procédure de CRPC (plaider-coupable) pour un autre, et d’une remise en liberté pour le dernier.

Une mort qui pourrait être un suicide

Le parquet précise « (qu') un mineur est toujours en garde à vue » pour des faits commis dans la nuit de mercredi à jeudi. En outre, le procureur souligne que le décès d’un second détenu à l’hôpital, fait « susceptibles d’être à l’origine de ces violences urbaines », serait dû à un suicide. Une autopsie sera pratiquée vendredi.

Le quartier du Grand Mirail a été secoué par des violences urbaines depuis dimanche. Ces événements font suite à la mort samedi, probablement par suicide, d’un premier détenu originaire du Mirail et à l’interpellation dimanche dans le quartier d’une femme en burqa. Une rumeur circule selon laquelle des gardiens de la prison de Seysses, au sud de Toulouse, seraient responsables du décès samedi du détenu, originaire du quartier. Mercredi, un premier émeutier, un jeune homme de 18 ans poursuivi pour avoir jeté une pierre sur un véhicule de police, a été condamné à six mois de prison, dont trois avec sursis, sans mandat de dépôt.