Toulouse: Votre smartphone se transforme en ticket de bus ou de métro (mais seulement si c'est un Android)
TRANSPORTS•Depuis lundi, les usagers toulousains peuvent acheter leurs tickets et valider dans tous les transports en commun avec leur smartphone. Sauf si c’est un iPhone…Hélène Ménal
L'essentiel
- Tisséo a lancé ce lundi l’appli gratuite Ticket Easy.
- Elle permet d’acheter à distance ses titres de transport et de valider avec son smartphone.
- Mais elle ne marche pas sur les iPhone faute d’accord d’Apple.
Vous en avez marre de chercher votre ticket jaune dans le fouillis qu’est votre sac ? Vous perdez la moitié de vos trajets quand il tombe de votre poche arrière ? Ou vous rêvez de repartir du concert de Bigflo et Oli au Zénith sans faire la queue au guichet automatique du tram ?
Depuis ce lundi, tous ces tracas d’usager toulousain peuvent être résolus en quelques clics. Tisséo vient en effet de lancer Ticket Easy, une appli gratuite qui transforme votre smartphone en carte Pastel.
aFacile à installer, elle permet d’acheter depuis n’importe où ses titres de transport. Et surtout, de valider dans le bus, le tram et le métro, en présentant tout simplement votre appareil sur l’emplacement carte du portillon ou de la borne.
Idem pour les contrôles, il suffit de montrer votre téléphone avec l’application ouverte. « C’est un petit geste pour l’homme et un grand pas pour Tisséo qui entre dans l’ère digitale », se réjouit Marc Del Borello, le président de la régie de transport.
Apple ne veut pas monter dans la rame
« C’est pratique, ça évite de chercher son ticket, son téléphone au moins on l’a toujours sous la main », s’enthousiasme Pauline, une étudiante croisée à la station Jeanne-d’Arc qui envisage de télécharger l’application dans la journée. Nour, son amie, est plus méfiante. « C’est un coup à se faire voler son téléphone à l’arraché », estime-t-elle tout en se disant partante pour une expérimentation.
Il y a juste un petit hic. L’appli ne marche qu’avec les Android. « Apple refuse d’intégrer une technologie sur laquelle ils n’ont pas la main, explique Jean-Michel Lattes, le président de Tisséo-Collectivités. Mais j’espère qu’ils finiront par changer d’avis sous la pression des usagers ».
Du coup, la révolution numérique n’est pour l’heure disponible que pour environ 70 % des usagers.