Dans le quartier toulousain des Minimes, la rue des Anges pourrait être rebaptisée la rue des chimères. Depuis peu, les passants peuvent faire une plongée dans le monde onirique du graffeur toulousain 100taur.

Mardi, sa fresque monumentale de 400 m2 était officiellement inaugurée. Réalisée sur le mur d’un boulodrome, elle court sur 65 mètres de long et révèle un bestiaire original, tout droit sorti de l’imaginaire de l’artiste.

« J’ai calculé qu’il fallait 61 secondes entre le début et la fin du bâtiment. J’ai eu envie de créer une déambulation, faire en sorte que pendant ce temps les gens se racontent des histoires, que ce soit un plaisir, qu’ils puissent s’évader, qu’ils y passent plus de temps, quel que soit leur âge », explique 100Taur, connu pour avoir réalisé une œuvre au couvent des Dominicains mais aussi au Muséum d’histoire naturelle.

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Au milieu de ce zoo à ciel ouvert, les habitants sont invités à reconnaître Mickey, Bob l’éponge ou encore le Yéti. Les enfants de l’école ce sont eux appropriés rapidement ce nouveau décor qu’ils ont vu se créer durant près de 27 jours. Et au milieu de la peinture, ils peuvent admirer des objets en 3D, telles la limace ou une demi-barque.

Ouvrir les murs au graffiti

Cette œuvre, commandée par la mairie s’inscrit dans un projet d’ouverture des murs au graffiti. Après ceux réalisés lors de la première édition du festival Rose Béton, plusieurs œuvres ont été peintes sur les façades de bâtiments municipaux ou d’immeubles du parc privé.

Dernière fresque en date : celle de l’artiste DER qui orne désormais le pignon de l’école Léo-Lagrange, à Empalot.