Et à la fin, c’est un Kényan qui gagne. La onzième édition du marathon international de Toulouse Métropole, ce dimanche, n’a pas dérogé à la règle, en sacrant comme les dix précédentes un athlète de cette nationalité. Car non, Dominic Kimwetich Kangor n’est pas un Breton de Plougastel, comme son patronyme pourrait en partie le laisser croire.

En 2 h 11 min 56 secondes, l’athlète de 28 ans a devancé de deux secondes son compatriote Stanley Bett Kiprotich, lauréat place du Capitole en 2015. Il termine à une minute du record de l’épreuve, établie par Benjamin Bitok, le quintuple vainqueur à Toulouse, en 2013 (2 h 10 min 54 s).

Un Toulousain premier Français

Les deux suivants, Stephen Kiplimo et Mathew Sang Kibiwott, couronné en 2016, sont également kényans alors que Vincent Poczekajlo, premier Français (et Toulousain) se classe cinquième. Le coureur du Satuc n’est toujours pas revenu de son temps en 2 h 24 min 15 s… « Le peloton élite était impossible à suivre, observe-t-il. J’avais annoncé 2 h 30 min et ce n’était pas pour me cacher. »

Côté féminines, c’est l’Ethiopienne Merga Tesfanesh qui a devancé au sprint sa compatriote et autre favorite, Halima Hussein, en 2 h 35 min 35 s, loin du record établi en 2014 par la Russe Sardana Trofimova (2 h 28 min 18 s). La Française d’origine kényane Martha Komu, sociétaire du CA Balma, complète le podium en 2 h 42 min 03.

Comme prévu, l’épreuve, disputée dans des conditions clémentes, a fracassé son record d’affluence, avec 12.813 concurrents sur les cinq courses (marathon valides, handisport et en relais, semi-marathon et 10 km), dont 2.985 sur l’épreuve reine. Ils étaient 10.000 en 2016, et l’organisation en espère 20.000 d’ici cinq ans, pour un événement qui compte s’installer dans le « Top 5 » français.

Cette forte participation s’est accompagnée d’un retard d’une demi-heure ce dimanche matin : le départ de la première course, le 10 km, a été donné aux alentours de 9 heures au lieu de 8 h 30, pour cause de contrôles de sécurité drastiques.