Elle bichonnait davantage son compte en banque que l’apparence de ses clientes. Une esthéticienne de 45 ans a été jugée mardi pour abus de confiance devant le tribunal correctionnel de Montauban.

Les colis n’arrivaient pas

Selon La Dépêche du Midi, elle a escroqué une « kyrielle » de particuliers grâce à une méthode bien rodée : elle déposait dans des boulangeries, notamment de petits villages, des annonces pour des soins gratuits à domicile. Quand elle faisait une touche, elle en profitait pour vendre des produits cosmétiques par correspondance. Or, les acheteuses n’ont jamais reçu leur commande, ou seulement en partie. En revanche, les chèques ont bien été encaissés.

Le tribunal a condamné l’esthéticienne indélicate à six mois de prison avec sursis et à rembourser les parties civiles. Mais un autre procès l’attend, concernant des victimes encore plus nombreuses dans les Yvelines, l’Aude et les Pyrénées-Orientales…