Le 30 juin dernier, l’ancien directeur de la Poste de Bellefontaine, à Toulouse, était acquitté par la cour d’assises de Haute-Garonne. était sur le banc des accusés pour répondre de complicité dans les braquages de deux agences postales commis en 2012 et 2013 à Toulouse.

Celui qui n’a jamais cessé de clamer son innocence se retrouve aujourd’hui licencié par La Poste de Haute-Garonne qui l’employait, même durant son incarcération.

Une décision prise après l’avis rendu à l’unanimité par la commission consultative paritaire, composée de représentants du personnel et de la direction, précise La Poste.

Plan de bureaux en cause

« Le motif du licenciement tient au fait que M. Ikil n’a pas respecté son obligation élémentaire de prévenance de sa hiérarchie quant à l’obtention par des tiers d’une information sensible (plan du bureau de poste) de nature à mettre gravement en danger des personnes, ce manquement majeur, quelles que soient les circonstances de la remise de ce plan, étant incompatible avec les fonctions de directeur d’établissement », indique la direction régionale.

Les fameux plans du bureau de l’agence de Saint-Cyprien que avoir dessiné sous la contrainte de deux individus en janvier 2013, lors d’une agression à̀ son domicile pour laquelle il n’avait pas déposé plainte.