Toulouse: Pour ramener le Baron à la maison, les Augustins font à appel à la générosité du public
CULTURE•Pour acquérir une sculpture de l’artiste François Lucas représentant le baron de Saint-Elix, le musée des Beaux-Arts de Toulouse fait appel à la générosité du grand public…Béatrice Colin
Il a plutôt une bonne tête et s’intégrerait parfaitement à l’ambiance du musée des Augustins. Jean-Charles Ledesmé, alias le baron de Saint-Elix, fut un des grands mécènes du XVIIIe siècle en Haute-Garonne. Et , un sculpteur toulousain à qui l’on doit notamment le bas-relief des Ponts-Jumeaux, fut l’un de ses plus fidèles bénéficiaires.
Sculpture rare en terre cuite
Le fruit de leur collaboration a pris notamment la forme d’une sculpture d’1m93 représentant ledit baron et qui était entreposée dans l’orangerie du chateau de Saint-Elix, au sud de Toulouse.
Aujourd’hui propriété d’un galeriste parisien, le musée des Beaux-arts de Toulouse a décidé de l’acquérir après plusieurs années de tractation. Et pour y parvenir, ses responsables ont décidé de solliciter les Toulousains à travers une opération de
Le grand Baron, qui date de 1762, est l’une des seules pièces en terre cuite de l’artiste encore sur pied, « beaucoup ont été abîmées et fragilisées car elles se trouvaient en extérieur », indique Charlotte Riou, conservatrice chargée des sculptures au musée toulousain des Beaux-Arts.
Une pièce maîtresse pour compléter la collection des œuvres de François Lucas acquises au cours de ces dernières.
A la recherche de nouveaux moyens pour acquérir des œuvres, la mairie et le musée ont décidé se lancer sur . Objectif : collecter 20.000 euros sur les 75.000 du prix de vente.
Crowdfunding ciblé
« Le crowdfunding doit être ciblé sur des opérations particulières. Nous avions inauguré ce type de financement auprès du public pour la naturalisation de , au Muséum, ou encore pour les », rappelle , adjoint au maire en charge des musées. Près de 16.000 euros avaient alors été collectés.
A la recherche de nouveaux moyens pour acquérir des œuvres, la mairie et le musée ont décidé se lancer sur la plateforme de mécénat common. Objectif : collecter 20.000 euros sur les 75.000 du prix de vente.