Les autorités ont commencé vendredi matin les préparatifs pour l’évacuation du camp de Ginestous, au nord-ouest de Toulouse, où vivent près de 400 personnes dans des conditions très précaires. L'évacuation en elle-même des occupants et leur relogement a débuté réellement ce lundi.

Relogement proposé

Selon la police, des huissiers et la police municipale sont chargés de cette évacuation pilotée par la ville. Les personnes prises en charge par cette opération seront transférées dans un premier temps vers des aires d’accueil dans le quartier de Rangueil.

« Il y a des ressortissants de l'Union Européenne, comme des Roumains et des Bulgares, qui seront relogés dans des logements temporaires avant de les amener vers le logement social et la scolarisation des enfants, détaille Daniel Rougé, adjoint au maire en charge des politiques de solidarité et des affaires sociales. Les autres habitants de ce camp sont des gens du voyage qui seront orientés vers les aires d'accueil de l'agglomération ».

Selon la mairie, il y aurait sur ce campement illégal environ 200 ressortissants européens, 140 personnes de la communauté des gens du voyage et une vingtaine d'étrangers. Fin 2015, c’est le camp de l’île du Ramier qui avait été démantelé, suivi par celui de Montaudran à l’été 2016 puis celui des Arènes, considéré comme le plus grand squat de France, ce printemps.

Sur le terrain de cet ancien bidonville, un projet de construction de golf est prévu.