RUGBYDerby, prêts... Le Stade Toulousain et Colomiers de plus en plus proches

Derby, prêts... Le Stade Toulousain et Colomiers se rapprochent (mais promis, il n'y aura pas de fusion)

RUGBYLe Stade Toulousain et Colomiers organisent une grande fête le 4 août à Ernest-Wallon. Une nouvelle étape du rapprochement entre les deux clubs voisins…
Nicolas Stival

Nicolas Stival

L'essentiel

  • Après le prêt réussi de Thomas Ramos, le Stade Toulousain et Colomiers continuent à travailler ensemble
  • Une fusion entre le « gros » du Top 14 et le « petit » de Pro D2 n’est pas à l’ordre du jour

Voisins et copains. C’est ainsi que se définissent le Stade Toulousain (Top 14) et l’US Colomiers (Pro D2), même si certaines oppositions chez les jeunes rappellent le proverbe « qui aime bien châtie bien ». A partir de cette année, les deux clubs ont décidé de lancer le « Derby ».

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Le principe : « une fête populaire » avec des rencontres entre les différentes équipes, depuis les moins de huit ans jusqu’aux pros en passant par les glorieux vétérans, concentrées sur une journée. La première édition, avec huit matchs au programme, aura lieu le 4 août à Ernest-Wallon. La seconde est déjà programmée en 2018 à Michel-Bendichou.

Le prêt de Thomas Ramos, un symbole

« Les gens des deux clubs se connaissent bien et travaillent bien ensemble et ce n’est qu’un exemple de ce qu’on pourra faire dans l’avenir », souligne le nouveau président toulousain Didier Lacroix. Ou de ce qui a déjà été fait, avec le prêt de Thomas Ramos à Colomiers la saison dernière. L’arrière de 22 ans est revenu au bercail Rouge et Noir auréolé d’une saison pleine et de l’étiquette de meilleur réalisateur de Pro D2 (347 points).

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Alain Carré espère que ce type d’opération se reproduira. « Si on peut continuer ces prêts, cela permettra aux gosses de ne pas être coupés de leur tissu familial, juge le président columérin. Dans l’avenir, le salut de notre club passe par une entente avec le Stade Toulousain. » Le club à la Colombe, finaliste malheureux de la Coupe d’Europe 1999 et du championnat de France 2000 avec la génération Sadourny-Galthié, a quitté l’élite du rugby français en 2004. Et il a conscience de n’être plus invité à la table des grands.

« Dans une fusion, un club bouffe l’autre »

« Aujourd’hui, on sait très bien qu’on ne peut vivre qu’en Pro D2, ce qui n’empêche pas l’ambition », reprend Alain Carré. Lequel ne veut toutefois pas entendre parler de fusion, un mot tabou dans le rugby français, notamment basque et parisien : « Non car dans une fusion, un club bouffe l’autre ». On devine facilement qui serait le prédateur dans ce cas…

« Il ne s’agit pas du premier pas d’une fusion, confirme Didier Lacroix. Nous sommes en train d’identifier les rapports de complémentarité. » L’identification se poursuivra le 4 août, à la buvette d’Ernest-Wallon.