L'essentiel

  • La courbe des affluences épouse celle des résultats au Stade Toulousain
  • Le club tenter de choyer en priorité ses fidèles abonnés

La petite phrase était signée Didier Lacroix, en marge de sa première conférence de presse comme futur président du Stade Toulousain, le 30 mai. « Le Stadium ? Avant de parler de ce sujet, on va déjà essayer de remplir Ernest-Wallon. » Si évoluer plusieurs fois par saison dans la grande enceinte municipale (33.000 places) était une priorité pour René Bouscatel, son successeur – qui prendra officiellement ses fonctions samedi — ne pense qu’à garnir l’antre du club (19.000).

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Pour le faire vibrer de nouveau, après des années de déclin en termes d’affluence et de résultats sportifs, Toulouse compte d’abord sur ses fidèles. La campagne d’abonnement lancée cette semaine en vue de la saison 2017-2018 propose des prix en baisse pour eux.

Il y a désormais onze tarifs, contre huit précédemment (plus le retour d’un tarif couple), et les prix pour un adulte qui se réabonne s’échelonnent de 170 (virage bas) à 780 euros (centrale haute et premium) contre 220 à 795 lors de l’exercice écoulé.

La volonté de ramener un public populaire

Un nouveau venu déboursera quant à lui de 175 à 895 euros. Dans ce cas, si les prix sont en baisse pour les catégories les plus basses, ils sont en hausse pour les autres. La volonté de ramener un public populaire est évidente, tout comme le fait de compenser la « perte » de standing.

En 2017-18, le Stade disputera toujours 13 rencontres de Top 14 à domicile, mais les trois matchs de Champions Cup seront remplacés par trois rendez-vous en Challenge Cup, la petite Coupe d’Europe. Piteux onzièmes du dernier championnat, les Rouge et Noir ont intérêt à briller pour éviter de rejouer devant à peine 10.000 spectateurs, comme en mars contre Lyon, par exemple.