Après les espaces de coworking, une start-up toulousaine lance les espaces de co-studying
COLLABORATIF•En septembre, collégiens et lycéens pourront co-étudier ensemble dans un espace dédié, encadrés par des enseignants...Julie Rimbert
L'essentiel
- Viacours innove en créant un espace de co-studying, hybride entre le coworking et le soutien scolaire
- La start-up toulousaine espère une cinquantaine d'inscriptions pour la rentrée
Après les cours de soutien scolaire à domicile, la start-up toulousaine Viacours innove en créant la première offre de co-studying de France, lancée pour la prochaine rentrée dans la Ville rose. Des collégiens et des lycéens pourront étudier en groupe sous la supervision d’enseignants présents sur place.
Le concept testé ces derniers mois
Situé dans le quartier Esquirol, les élèves pourront y travailler à leur rythme la matière de leur choix. « Le co-studying existe déjà en Asie et en Russie donc je trouvais intéressant de tester ce concept en France, explique Driss Agardi, fondateur de Viacours. Les parents peuvent prendre un forfait pour leur enfant qui doit évidemment être volontaire pour suivre ce soutien. Travailler en groupe permet d’accentuer leur motivation et leur capacité de concentration ».
A mi-chemin entre les stages de révision et les cours de soutien scolaire, l’offre est surtout moins chère que le soutien classique puisqu’il coûte moins de 10 euros de l’heure. L’ensemble des supports de cours est mis à la disposition de l’élève : exercices, QCM et fiches de cours. Des examens blancs sont aussi proposés une fois par mois. Viacours donne un accès à l’espace de co-studying du lundi au samedi, de 9h à 20h par session de deux heures. Une offre de lancement est proposée aux élèves à 179 euros par mois en illimité.
Proposer des lieux d’exception
Une dizaine de professeurs, dont certains possèdent un doctorat, est chargée de l’enseignement. Viacours a testé le co-studying ces derniers mois sur une dizaine d’élèves de terminale ES. « Le taux horaire était de moins de 7 euros en moyenne pour les plus motivés, détaille Driss Agardi. A terme, nous aimerions proposer aux élèves des lieux de travail d’exception comme un musée, un fablab et une salle de réunion d’une grande entreprise pour les immerger dans un autre milieu ».
La start-up toulousaine vise une cinquantaine d’inscriptions pour la rentrée.