Toulouse: Ils étaient entre 400 et 500 pour réclamer la fermeture des abattoirs
SOCIETE•Des manifestants se sont rassemblés, ce samedi, à l’appel de l’association L214, pour dénoncer la souffrance animale dans les abattoirs…G.D. avec AFP
«Fermons les abattoirs, ouvrons les consciences ». Ils étaient entre 400 et 500 à manifester, ce samedi, à Toulouse à l’occasion de la marche annuelle pour demander la fermeture des abattoirs, a constaté une journaliste de l’AFP.
Devant le musée d’art contemporain
A l’appel de l’association L214, les manifestants se sont rassemblés devant le musée d’art contemporain, installé dans les anciens abattoirs de la ville, avant de cheminer en cortège dans la forte chaleur de la mi-journée.
T-shirts rouges distribués par l’association, étiquettes numérotées à l’oreille imitant celles des animaux d’élevage, les manifestants ont scandé différents slogans avant de s’allonger quelques minutes sur le bitume du Pont-Neuf, qui enjambe la Garonne.
« C’est inadmissible de tuer autant d’animaux »
Cette marche a lieu « pour la sixième année consécutive » et doit se tenir dans d’autres villes en France et dans le monde tout au long du mois de juin, a indiqué Carole Mare, porte-parole du Mouvement pour la cause animale, antenne locale de L214.
« C’est inadmissible pour une société dite civilisée de tuer autant d’animaux sans nécessité, parce qu’il y a tellement d’autres choses à manger, et en plus dans des conditions abominables », a-t-elle estimé auprès de l’AFP.
« On réclame la fermeture des abattoirs qui sont des lieux de violence et de mort des animaux », a résumé dans le cortège Daniel Raposo, délégué de la fondation Brigitte Bardot dans les Pyrénées-Atlantiques, énumérant les « scandales » des vidéos de maltraitance dans des abattoirs, diffusées ces dernières années.
Une vingtaine de lapins enlevés
Dimanche, des militants d’une autre association, « Boucherie Abolition », avaient enlevé une vingtaine de lapins sur un site de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) au sud de Toulouse. L’enseigne de l’Inra avait aussi été badigeonnée de faux sang.
Une plainte de l’Institut pour « effraction, vols et dégradations » a été déposée lundi à la brigade de Castanet en charge de l’enquête en liaison avec le parquet de Toulouse, selon les gendarmes.