FOOTBALLAndy Delort ironise sur la langue de bois des footballeurs

TFC: Sans filtre, Andy Delort ironise sur la langue de bois de ses collègues footballeurs

FOOTBALLAndy Delort a accordé une longue interview au mensuel « Onze Mondial ». L’attaquant du TFC s’y moque notamment des phrases toutes faites souvent entendues dans le foot…
Nicolas Stival

N.S.

Sur le terrain, Andy Delort n’est pas vraiment du genre à finasser, un peu comme André-Pierre Gignac, auquel on le compare souvent. Devant la presse, l’attaquant du TFC ne tergiverse pas non plus, comme le prouve un long et intéressant entretien accordé au magazine Onze Mondial.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Entre autres sujets, l’ancien avant-centre des Tigres de Monterrey évoque le rapport de la plupart de ses collègues avec les médias : « Aujourd’hui, à chaque fois que tu poses une question à un footballeur, c’est la même réponse : "Oui, c’est vrai que ça nous tenait à cœur", relève Delort. Au bout d’un moment, il faut arrêter ça. On dirait des robots. Parfois, je regarde une interview à la télé, je sais à l’avance ce que le mec va dire. C’est grave quand même. »

« Franchement, c’est laid ! »

Le Sétois d’origine ironise ainsi sur les fameuses expressions « retrouver le goût de la victoire » et « prendre les trois points », à peu près aussi fréquentes que le bon vieux « je suis désolé » dans une série américaine. « Franchement, c’est laid ! reprend Delort. Il faut dire les choses à sa façon, être soi-même. Sinon, ce n’est pas intéressant pour les gens. Moi, quand je lis ou que je regarde une interview, je veux ressentir la franchise du joueur. » Pas de doute : on sent bien celle de l’attaquant toulousain.