Même s’il se dit « content » de l’attitude des entrants (Somalia, Durmaz, Toivonen), Pascal Dupraz ne cache pas être globalement « déçu » du match du TFC, dimanche contre Nice (1-1). Après avoir battu les cadors Paris (2-0) et Monaco (3-1), l’actuel onzième de Ligue 1 a pourtant tenu en échec le troisième larron du podium dans son Stadium.

Cependant, laminés par l’entrejeu azuréen, les Violets n’ont pas vu le jour en première période. Miraculeusement rentrés aux vestiaires sans avoir pris de but, les joueurs se sont expliqués entre eux. Dupraz et son staff les ont en effet vite laissés seuls. « Le coach a crié un peu, il a dit ce qu’il avait à dire, puis ça a été à nous avec le ressenti de chacun d’essayer de mettre les choses au point », a expliqué le milieu de terrain Alexis Blin.

Bodiger sacrifié à la pause

« Je suis sorti parce que j’avais chaud, il fallait que je sorte pour garder la tête au frais, et mes adjoints transpiraient aussi », a commenté, le visage fermé, l’entraîneur savoyard. Avec la rentrée de Somalia au milieu à la place de Yann Bodiger, les Toulousains ont abandonné leur pressing totalement inefficace pour laisser davantage venir les Niçois.

Cela n’a pas effacé la différence de niveau entre les deux équipes, mais au moins le TFC a pu rivaliser, et même ouvrir le score par Corentin Jean (56e), avant d’être rejoint trois minutes plus tard sur un but du milieu offensif azuréen Valentin Eysseric, sans doute le meilleur joueur du match.

Le coup psychologique tenté par Dupraz (et par bien d’autres entraîneurs avant lui) a donc fonctionné. Il faudra trouver d’autres ressorts pour éviter que les Toulousains ne s’avachissent dans le ventre mou de L1 lors des quatre derniers matchs (à Monaco, contre Caen, à Metz puis devant Dijon), et qu’ils atteignent l’objectif assigné par le technicien : finir dans la première partie du classement.