Aujourd’hui c’est une prairie coincée entre la Garonne, l’Institut universitaire du cancer et le cratère de l’explosion de l’usine AZF. A la fin de l’année 2018, une grande partie de ces 26 hectares inondables accueillera une centrale photovoltaïque.

C’est en tout cas l’ambition de Toulouse Métropole, propriétaire du terrain qui donnera ce jeudi le feu vert à ce projet lors d’un conseil communautaire.

Cette ferme sera constituée de 19 hectares de panneaux au sol d’une puissance d’environ 15 MWc, ce qui pourrait permettre de produire 21 GWh chaque année, l’équivalent de la consommation électrique de 3.000 habitants.

La réalisation de ce projet, porté par la Régie municipale d’électricité de la ville de Toulouse, sera gérée par une société chargée de construire et d’exploiter la centrale au sein de laquelle on trouvera des acteurs publics de l’énergie mais aussi privés.

Aussi sur les toits du MIN de Toulouse

Jeudi, Toulouse Métropole validera aussi le projet de déploiement de panneaux photovoltaïques sur le toit du Marché d’intérêt national - MIN - de Toulouse, le Rungis local. Exploitée par la société Salses Sud Agri, cette centrale permettra de produire à partir de 2018 jusqu’à 2.000MWh par an, soit l’équivalent de 800 foyers alimentés en électricité.

Au total 6.000 panneaux photovoltaïques seront installés sur une surface de 10.000 m2. Un projet équivalent va aussi voir le jour sur le futur MIN de Nantes dont les toits seront recouverts par 19.000 panneaux photovoltaïques.