Il faudra attendre le 15 novembre prochain pour connaître le nom du pays organisateur de la Coupe du monde de rugby 2023. Si la France l’emporte sur l’Irlande et l’Afrique du Sud, également candidates, Toulouse accueillera son troisième Mondial après 1999 et 2007. La Ville rose a été choisie vendredi parmi les douze villes hôtes pour la candidature française.
« En 2007, le Stadium avait vu s’affronter huit équipes lors de quatre matches et la réussite de l’accueil de l’Euro 2016 [de football] est encore dans toutes les mémoires, rappelle Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole. Outre son expérience, Toulouse bénéficie d’infrastructures sportives, de transports et hôtelières performantes pour accueillir cette grande fête de l’Ovalie et y associer sa population. »
Pour être tout à fait exact, le Stadium (33.300 places) avait abrité sept équipes nationales en 2007, puisque la Roumanie y avait joué deux fois : victoire contre le Portugal (14-10) et raclée face à la Nouvelle-Zélande (8-85). Les Fidji avaient dominé le Japon (35-31) et la France avait écrasé la Namibie (87-10).
Huit ans plus tôt, Toulouse n’avait hébergé que deux rencontres, avec (déjà) la Namibie, pulvérisée par le Canada (72-11), et une opposition entre la France et les Fidji (28-19). Cette édition 1999 était en fait essentiellement organisée au Royaume-Uni et en Irlande. La France n’avait récupéré que sept rencontres, dont celles des Bleus en phase de poule : à Toulouse donc, mais aussi à Bordeaux, Béziers et au Stade de France.