Il a abusé de son pouvoir et de sa fonction. Un agent du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) a été condamné mardi par le tribunal correctionnel d’Albi (Tarn) à 12 mois de prison avec sursis pour harcèlement sexuel, rapporte La Dépêche du Midi.

L’affaire remonte à 2014. Ce quadragénaire, qui ne s’est pas présenté à l’audience mais a reconnu les faits, était chargé du contrôle des bracelets électroniques, et notamment de celui d’une condamnée qui purgeait une peine alternative à son domicile, isolé dans la campagne tarnaise.

Le manège a duré plusieurs mois

A chacune de ses visites, le contrôleur, qui venait seul, faisait comprendre à sa victime qu’il avait « tous les pouvoirs » et multipliait les humiliations. Le harcèlement sexuel a duré plusieurs mois.

Alors que ministère public avait requis un non-lieu dans cette affaire, le tribunal s’est montré intraitable. Toujours selon le quotidien régional, les 12 mois de prison avec sursis infligés, sont assortis d’une amende de 5.000 euros et d’une indemnisation de 2.500 euros pour la victime.