Le plan de Pascal Dupraz s’est déroulé sans accroc. L’entraîneur du TFC avait bâti une équipe solide et solidaire, qui a ramené un très bon nul de Paris (0-0), dimanche, après avoir déjà rossé le PSG à l’aller (2-0). Un exploit pour le désormais huitième de Ligue 1 chez le dauphin du leader monégasque, qui venait de corriger le Barça en Ligue des champions cinq jours plus tôt (4-0).

Pourtant, Dupraz n’a pas complètement apprécié sa soirée au Parc des Princes. La faute à son expulsion du banc de touche en fin de match, après que l’arbitre Amaury Delerue n’a pas sifflé une supposée faute du Parisien Marquinhos sur le capitaine toulousain Martin Braithwaite.

« Dès lors qu’on s’exprime, on est sanctionné, a regretté le technicien. C’est un Etat extrêmement répressif, l’arbitrage est le microcosme de notre Etat. » Toutefois, qu’on se le dise : malgré cette sanction, Pascal Dupraz ne changera pas. « Peut-être que certains de mes collègues sont placides sur les bancs de touche, je les approuve, a-t-il indiqué. Personnellement c’est impossible, quand il y a touche pour Toulouse, il y a touche pour Toulouse. Quand il y a faute pour Toulouse, il y a faute pour Toulouse. »

« J’ai cru un instant que j’allais finir en taule »

L’entraîneur du TFC a conclu par une remarque qui pourrait sortir de la bouche d’un supporter ultra : « Je m’exprime mais apparemment, il ne faut pas s’exprimer, c’est la répression. Et ensuite vous ne savez pas où aller. Votre place n’est plus au stade une fois que vous vous êtes fait sanctionner. J’ai cru un instant que j’allais finir en taule. »

La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) va désormais se réunir pour déterminer la durée d’une éventuelle suspension du Haut-Savoyard. Comme la saison dernière à Marseille (1-1, le 6 mars 2016), après le malaise de Dupraz, ou comme en fin de match à Paris, son adjoint Mickaël Debève se prépare à assurer l’intérim.