La tempête Marcel est passée comme un frisson glacé dimanche 5 février entre les sièges du vol easyJet 4027, entre Paris Orly et Toulouse. C’est la Dépêche du Midi qui a dévoilé le calvaire des 180 passagers.

Le train d’atterrissage heurte la piste

Selon les témoignages recueillis par le quotidien régional, le pilote, incommodé par les vents violents, a tenté à deux reprises d’atterrir sur le tarmac de la Ville rose avant de remettre brusquement les gaz. Lors de la deuxième tentative, le train d’atterrissage de l’avion a même heurté « très brutalement » le sol.

Plutôt que de tenter un troisième essai, avec des passagers déjà très secoués, le commandant de bord a décidé de se dérouter vers Montpellier après une heure et quart de vol supplémentaire.

Pas moyen de rentrer

Jointe par 20 Minutes, la compagnie easyJet confirme les deux tentatives d’atterrissage du vol EZ4027. « Nos pilotes sont hautement qualifiés pour effectuer cette procédure de routine et à aucun moment la sécurité des passagers à bord n’a été compromise », ajoute-t-elle.

Mais les émotions ne se sont pas arrêtées là. Des témoins assurent que les passagers sont restés confinés dans l’avion pendant plus d’une heure sur le tarmac de Montpellier, la compagnie essayant de convaincre le pilote de remettre le cap sur la Ville rose pour s’éviter d’avoir à rapatrier les voyageurs.

Pour easyJet, « tous les passagers ont été débarqués après un court moment d’attente à bord ». La société admet toutefois que « malheureusement, aucun moyen de transport n’était disponible pour ramener les passagers à Toulouse ». Ils peuvent « tous faire une réclamation ». Et ils ne vont sans doute pas s’en priver, certains ayant dû louer une voiture pour rentrer.