C’est un simple pompon mais il a permis aux enquêteurs de confondre un cambrioleur responsable de vol, recel et violences dans une maison de Saint-Alban, près de Toulouse.

Le suspect de 18 ans a été condamné jeudi par le tribunal correctionnel à 18 mois de prison, dont six avec sursis, rapporte La Dépêche du Midi.

L’ADN prélevé sur le pompon

Le délit s’est produit dans un pavillon. La propriétaire, qui s’était absentée pour chercher sa fille, est tombée nez à nez avec trois cambrioleurs qui visitaient sa demeure et étaient prêts à s’emparer d’une moto de course. La victime a alors essayé de retenir l’un des malfaiteurs, qui a répliqué en lui donnant un coup de poing au visage et à la jambe, avant de prendre la fuite.Dans la bataille, la propriétaire des lieux a cependant réussi à arracher le pompon du bonnet de l’homme qui l’avait frappé. C’est sur ce petit objet en laine que les enquêteurs ont retrouvé les empreintes génétiques de ce jeune de 18 ans, sans emploi en décembre 2016. Ils ont mis la main dans le jardin de son habitation sur un quad volé à Fenouillet.

Sans casier judiciaire

Devant les juges, le jeune cambrioleur a reconnu jeudi le vol à Saint-Alban mais a nié les faits de violences et de recel. Il n’a pas su non plus expliquer la présence du quad dans son jardin.

Des explications qui n’ont pas convaincu le tribunal correctionnel qui a envoyé, malgré son casier judiciaire vierge, le jeune José en prison.