INSOLITERetrouvé à 900 km de chez lui, le chat rentre en covoiturage

Haute-Garonne: Retrouvé à 900 km de chez lui, le chat rentre à la maison en covoiturage

INSOLITEDisparu il y a un an et demi à Muret, au sud de Toulouse, Loupic est réapparu en décembre dernier à Arras…
Un chat noir (illustration)
Un chat noir (illustration) - ARDEA/MARY EVANS/SIPA
Béatrice Colin

B.C.

Loupic est un rescapé, un vrai. Il y a deux ans, alors chaton, il est récupéré dans les rues de Muret par l’Ecole du chat libre du campus du Mirail. L’association le soigne, le vaccine et le fait tatouer avant son adoption par une habitante de la commune du sud-est toulousain raconte dans son édition du jour La Dépêche du Midi.

Certainement craintif, le félin s’enfuit le 14 juillet 2015, jour de pétards et de feux d’artifice. Malgré les démarches engagées par sa maîtresse, le matou disparaît de la circulation. Jusqu’au mois dernier.

Retour en covoiturage d’Arras

L’association, qui récupère les chats errants et les fait stériliser avant adoption, reçoit un coup de fil de la SPA… d’Arras, dans le Pas-de-Calais. Ses membres ont repéré un nouveau venu dans le secteur qui n’est autre que Loupic, reconnu grâce à son tatouage. « Au départ, ils m’ont dit qu’il s’agissait d’un chat noir et blanc, très gentil. Quand je leur ai demandé comment il s’appelait et qu’ils m’ont répondu Loupic, je n’en suis pas revenue », se souvient Monique Lozes, la présidente du Chat libre du Mirail, contactée par 20 Minutes.

Impossible de savoir comment le chat a atterri là et ce qui a bien pu lui arriver au cours de l’année et demie qui s’est écoulée entre sa disparition et sa réapparition.

Aussitôt alertée, la propriétaire prend contact avec la SPA. Problème : si elle veut le récupérer, elle doit faire les 900 km qui séparent Muret d’Arras. Et la magie d’Internet a opéré. « Elle s’est inscrite sur Blablacar et a fini par trouver une personne qui a accepté de faire un détour de Tourcoing pour le récupérer du côté d’Arras. Ce monsieur charmant a même téléphoné régulièrement durant le voyage de 13h pour donner des nouvelles du chat qui ne bronchait pas », poursuit Monique Lozes.

Pour elle, la leçon à tirer de cette histoire est simple : « il faut faire tatouer ses animaux si on veut être sûr de les retrouver, c’en est la preuve ».