Et ça continue, encore et encore… Sensible à la thématique, Francis Cabrel aurait pu chanter les problèmes de pollution de l’air que connaît le département des Hautes-Pyrénées en ce début d’année 2017. Ce dimanche, la préfecture reconduira pour le neuvième jour d’affilée une procédure d’alerte en raison d’une concentration exceptionnellement élevée en particules fines (PM 10). Le seuil d’alerte est le niveau au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour l’ensemble de la population, et non plus seulement les personnes fragiles.

En Haute-Garonne et dans le Tarn-et-Garonne, la situation est moins critique, mais le seuil d'information (et non d'alerte comme dans les Hautes-Pyrénées) sera tout de même dépassé. Là aussi, la concentration de particules fines de type PM10 pose problème.

Dans les Hautes-Pyrénées, le phénomène perdure en fait depuis bientôt onze jours, précise l’Observatoire régional de l’air en Midi-Pyrénées (Oramip). Le dépassement du seuil d’information et de recommandation a été constaté le 29 décembre, et la procédure d’alerte lancée deux jours plus tard, en même temps que l’interdiction de l’écobuage, prolongé jusqu’au 10 janvier.

L’Oramip évoque « un épisode de pollution aux particules exceptionnel par sa durée ». Celui-ci est « dû à la conjonction de plusieurs facteurs : des émissions locales de particules importantes, des conditions météorologiques particulièrement stables qui ne favorisent pas la dispersion et enfin le relief du territoire qui confine les polluants dans les vallées. »