Il sera fixé sur son sort ce vendredi. Depuis le 9 février 2015, Laurent Dejean est mis en examen pour « homicide volontaire » dans le cadre du meurtre de Patricia Bouchon, la joggeuse de Bouloc. Cette mère de famille avait disparu le 14 février 2011, avant qu’un promeneur ne découvre son corps 44 jours plus tard sur la commune voisine de Villematier.

Incarcéré depuis cette date, le trentenaire qui clame son innocence a fait une demande de remise en liberté. Son avocat, Pierre Debuisson, estime que le dossier manque de preuves.

Lors de son interpellation, le procureur de la République avait indiqué qu’il y avait à son encontre « des indices graves et concordants ». Lors d’une mise en situation à Bouloc, le principal témoin, un chauffeur-livreur qui avait croisé une Clio blanche quelques secondes après avoir vu Patricia Bouchon en train de courir, avait reconnu Laurent Dejean. C’est lui qui avait permis d’établir un portrait-robot ressemblant au suspect.

Mardi, devant la chambre de l’instruction de la Cour d’appel, Pierre Debuisson a plaidé pour une assignation à résidence loin de Bouloc de cet homme jugé « psychotique ».