L’état de grâce est terminé. Dans la foulée de son sauvetage miraculeux au printemps dernier, avait attaqué l’actuelle saison tambour battant. Quatrième de Ligue 1 après dix journées, après avoir scalpé Paris (2-0) et Monaco (3-1) au Stadium, Toulouse reste sur quatre matchs sans succès avant de se déplacer à Rennes vendredi : deux points pris sur douze possibles avec deux nuls à l’extérieur, à Angers (0-0) puis à Nantes (1-1) et deux défaites à domicile, contre Lyon (1-2) et Metz (1-2).

« Ce n’est pas assez, il y a une insuffisance de résultat et j’assume la responsabilité de ce premier trou d’air », reconnaît dont l’équipe, désormais huitième, est désormais plus proche de la zone de relégation que du podium.

Une défense plus poreuse

Toulouse reste . Mais le jeune gardien Alban Lafont a encaissé six buts lors des quatre derniers matchs, soit autant qu’à l’issue des neuf premières journées. Fébrile sur les coups de pied arrêtés, l’arrière-garde a en outre payé face à Metz l’absence de son meilleur joueur, Issa Diop. Touché au dos, l’arrière central international Espoirs ratera aussi le rendez-vous à Rennes. « Il faut retrouver ce qui faisait notre force : défendre en bloc et tous ensemble », juge Dupraz.

Une attaque en veilleuse

Contre Metz, le TFC ne s’est pas créé d’occasion digne de ce nom avant le but inutile d’Odsonne Edouard, tout au bout du match. Le capitaine et avant-centre (sept réalisations, deux passes décisives) n’est pas forcément bien épaulé par Ola Toivonen, en retrait depuis de longues semaines. « On attaque moins bien parce qu’on défend moins bien », juge Dupraz.

Les Violets semblent également en difficulté lorsqu’il s’agit de faire le jeu. Or, ils devront de nouveau composer à Rennes sans leur meneur Oscar Trejo (appendicite), . En revanche, ils pourront compter sur le retour de suspension du percutant ailier suédois Jimmy Durmaz.

Esprit, es-tu toujours là ?

La gnaque qui avait permis au TFC d’arracher son maintien lors des dix dernières journées de la saison dernière s’est-elle évaporée ? « L’état d’esprit est bon, même si j’aimerais un peu plus de caractère », analyse Dupraz, alors que certaines phases de la rencontre contre Metz (décidément…) ont rappelé , en mars.

Mais promis, la déception est évacuée et rêve toujours plus haut. « Il reste tellement de points à prendre, relève l’entraîneur. Il n’y a pas de raison que l’on ne soit pas capable de reproduire ce que l’on faisait il n’y a pas si longtemps. »