C’est l’affaire d’une dérive dans l’extrême violence qui arrive ce 22 novembre devant la cour d’assises de l’Aude. Condamné en février 2014 à vingt ans de réclusion, Alexandre Bourgeat est jugé en appel pour . Le cadavre de cet homme de 55 ans avait été retrouvé un jour de mai 2010 dans le placard de la chambre , dans les Pyrénées-Orientales.

Enroulé dans des draps

Ce sont des ouvriers qui travaillaient à la rénovation de l’établissement qui ont trouvé le corps du quinquagénaire, enroulé dans des draps. L’accusé, un marginal d’une vingtaine d’années, aurait torturé et étranglé sa victime.

Mais au cours du procès en première instance, , 29 ans alors, n’a jamais livré les motivations de ce meurtre certainement sur fond d’alcool. Pas plus que Joseph Trumpeneers, 55 ans, poursuivi lui pour « non-assistance à personne en danger ».

C’est chez lui que les trois hommes ont passé la soirée. Les deux accusés ont indiqué tout à tour à la barre que la victime s’était jetée du balcon, puis était finalement tombée. Et elle serait finalement partie à pied après sa chute avec Alexandre Bourgeat jusqu’au fameux hôtel. Ce second procès permettra peut-être à la famille de Jean-Marie Kleinbauer de savoir ce qui est arrivé à leur proche une nuit de mai 2010, dans la chambre n° 3 de l’hôtel fermé pour l’hiver que l’accusé squattait.