TFC: «Génial», «top joueur»… Pascal Dupraz complètement fan de son stratège
FOOTBALL•Pour son entraîneur Pascal Dupraz, le milieu offensif Oscar Trejo est une pièce majeure du TFC. Or, l’Argentin arrive en fin de contrat…Nicolas Stival
Décidément, Oscar Trejo inspire ses entraîneurs successifs au TFC. comparait le milieu argentin à son compatriote du Paris Saint-Germain Javier Pastore. , l’artiste formé à Boca Juniors avait le potentiel pour « devenir l’un des meilleurs joueurs du championnat ». Mais Pascal Dupraz va encore plus loin dans l’éloge.
« On a un joueur génial, c’est "Choco", lâche le technicien de l’actuel sixième de L1, en appelant Trejo par son surnom. Il a même progressé dans l’impact, dans son jeu. Il est puissant, élégant. C’est un top joueur, extrêmement constant. »
Justement, après son arrivée du Sporting Gijon en 2013, le plus fin technicien de l’effectif toulousain a longtemps traîné son irrégularité comme un boulet. Sans oublier une autre critique récurrente : des statistiques trop faibles. En 107 matchs de L1, Trejo a marqué à onze reprises, dont une seule fois cette saison. Des réalisations assez rares, mais souvent délicieuses et surtout précieuses, , dans un duel décisif pour le maintien.
Surtout le boulot de , positionné derrière l’avant-centre ou à la récupération, reste d’alimenter ses attaquants. Et il y a du progrès. Auteur d’une passe décisive en 2013-2014, de deux en 2014-2015 et de trois en 2015-2016, le numéro 10 du TFC a déjà atteint ce total en à peine dix matchs cette saison.
Plus décisif qu’avant
« "Choco" tire très, très bien les coups de pied arrêtés », apprécie Dupraz. C’est d’ailleurs sur coup franc ou corner qu’il a trouvé la tête de ses défenseurs géants Issa Diop (une fois) et (deux fois). Si son transfert a pu ressembler à un flop pendant de longs mois (il faut dire que le faire jouer sur un côté n’était pas l’idée du siècle), Trejo est donc aujourd’hui incontournable chez les Violets.
L’Argentin se trouve en position de force, puisque son contrat arrive à expiration en juin 2017. On imagine bien que souhaiterait conserver son virtuose. « Ce groupe, si on arrive à le garder deux saisons supplémentaires dans son intégralité et à l’améliorer de deux ou trois unités par an, il pourra faire mal », assure le Haut-Savoyard.