Macron arrive à Toulouse, on vous dit (du moins on essaie) qui marche avec lui
POLITIQUE•L’ex-ministre de l’Economie est attendu ce vendredi dans la Ville Rose où le forum Futurapolis lui donne carte blanche. L’occasion de savoir qui sont les « pionniers », qui adhèrent à sa démarche…Hélène Ménal
Comme son nom l’indique, , qui s’ouvre ce vendredi dans la , est un forum d’anticipation. Les visiteurs pourront y essayer des voitures autonomes, y assister à des courses de drones, y découvrir la « techno-révolution » de demain… et peut-être même le candidat du futur.
Car la vedette incontestée de cette édition est Emmanuel Macron. L’ex-ministre de l’Economie – et bientôt ex-haut fonctionnaire – s’exprimera à partir de 12h20 dans le grand amphithéâtre de la faculté de Médecine (celui des allées Jules-Guesde). Contrairement aux autres conférenciers dont les interventions sont cadrées, les organisateurs de Futurapolis lui ont laissé « carte blanche ».
La députée Monique Iborra s’engage
Suspense donc sur le fond de l’intervention du leader du mouvement . Suspense aussi dans la salle. Y aura-t-il des élus ou des militants socialistes qui viendront vérifier s’ils sont Macron-compatibles ? « Probablement, présume un cadre de fédération PS 31, même si les grands élus attendront la décision de François Hollande à la mi-décembre pour sortir du bois, histoire de ne pas se griller ».
Une qui ne prend aucun risque de ce côté, vu que c’est déjà fait ? c’est la députée de la 6e circonscription de la Haute-Garonne, . Exclue du PS, pour avoir soutenu le maire Philippe Saurel, le maire de Montpellier, contre la candidate officielle Carole Delga aux dernières régionales, elle n’est avare ni de déclarations, ni de tweets, pour dire son enthousiasme pour Emmanuel Macron. Elle est à ce jour la seule figure politique du coin à avoir pris fait et cause pour lui.
300 « marcheurs » infatigables
Mais « En Marche » peut aussi se prévaloir d’un groupe de supporters anonymes. Selon Léo Lesne, « bébé Macron » de 18 ans, le collectif compte environ 300 adhérents en Haute-Garonne, « dont 70 à 80 % de primo-engagés », comme lui.
« Il s’agit d’habitants qui avaient perdu tout intérêt pour la politique et qui aspirent au renouveau. Il n’y a pas de profil type, on trouve aussi bien des étudiants que des retraités », explique le lycéen. Il est animateur d’un comité local – que chacun peut créer dans son quartier, son canton ou dans sa rue – mais aussi membre depuis 2014 du mouvement , créé à l’époque pour expliquer aux citoyens la Loi Macron.